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Liban - Crise

Hariri prévoit un début de dénouement la semaine prochaine

Saad Hariri, entouré des représentants des instances économiques. Photo Dalati et Nohra

C'est un climat positif qu'a véhiculé hier le Premier ministre, Saad Hariri, en annonçant qu'un début de dénouement de la crise politique allait avoir lieu à partir de la semaine prochaine, alors qu'un Conseil des ministres est censé se tenir à ce moment-là. Il s'agirait de la première réunion du gouvernement depuis que M. Hariri a présenté sa démission le 4 novembre à Riyad, avant de décider de la geler le 22 novembre.
Devant une délégation de la Fédération des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture qu'il a rencontrée à la Maison du centre, M. Hariri a estimé que les concertations qui ont actuellement lieu se poursuivront dans un esprit d'ouverture.
« Le dialogue entamé est sérieux et vise à trouver des solutions tout aussi sérieuses afin que nous puissions sauvegarder nos relations avec nos amis arabes, et plus particulièrement avec les pays du Golfe », a-t-il dit dans une déclaration, à l'issue d'une journée de rencontres. « Le dialogue en cours se base sur le principe de la distanciation, dans les faits et non seulement en paroles, car c'est là que réside l'intérêt du Liban », a ajouté M. Hariri. « Si nous ne parvenons pas à comprendre où réside l'intérêt supérieur du Liban pour orienter nos politiques dans ce sens, nous ferons face à un grand problème », a-t-il prévenu. « Nous n'avons que des échos positifs de la part de tous les acteurs politiques. Nous avons peut-être besoin de davantage de dialogue, et la semaine prochaine marquera le début du dénouement, si Dieu le veut », a encore fait savoir le Premier ministre.
S'adressant aux représentants des instances économiques, il a déclaré : « Je vous invite à être optimistes. Cette période peut être difficile, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'issue. J'ai pleinement confiance en vous et en tous les hommes et femmes d'affaires. Ce qui est important, c'est de parvenir à la stabilité dans le pays », a-t-il dit.
M. Hariri s'est enfin engagé, en sa qualité de Premier ministre et en tant que chef d'un courant politique, à faire « tout ce qui est nécessaire pour faciliter le travail des hommes d'affaires ».

Bloc du Futur
M. Hariri a par ailleurs présidé la réunion hebdomadaire du bloc parlementaire du Futur qui s'est tenue à la Maison du centre. C'est un communiqué restreint qu'ont toutefois publié les participants dans lequel ils saluent la décision du Premier ministre de geler sa démission, en attendant que se décante une position officielle relative à la distanciation du Liban. Le texte affirme la nécessité pour le Liban de s'engager à œuvrer en direction « de la consolidation des intérêts arabes communs » et du respect des clauses de la Constitution et de Taëf.
Interrogé en soirée sur la portée de ce texte, une source proche de la réunion a indiqué que le message principal qui a été dégagé était celui de la nécessité du retour dans « le giron de l'État ». « Cela ne se fera pas par un coup de baguette magique, nous en sommes conscients. Il s'agit d'un long processus qui doit toutefois être entamé », a-t-elle dit, dans une allusion à l'arsenal du Hezbollah.
La source a toutefois insisté sur le caractère « extrêmement sensible » de la période actuelle et la nécessité de trouver sans plus tarder « une solution à l'ingérence du parti chiite en territoire externe ». « La situation est devenue très pesante pour le Liban », a précisé la source, déplorant au passage « la politique de déni » que continuent de pratiquer certains protagonistes au sein du pouvoir, alors que « les menaces sont réelles et continueront de peser sur le Liban tant que ce dernier n'en aura pas pris acte et agi en fonction ».

C'est un climat positif qu'a véhiculé hier le Premier ministre, Saad Hariri, en annonçant qu'un début de dénouement de la crise politique allait avoir lieu à partir de la semaine prochaine, alors qu'un Conseil des ministres est censé se tenir à ce moment-là. Il s'agirait de la première réunion du gouvernement depuis que M. Hariri a présenté sa démission le 4 novembre à Riyad, avant...
commentaires (7)

Nous avons peut être besoin de davantage de dialogue, et la semaine prochaine marquera le début du dénouement, si Dieu le veut SUSPENSE RATEE LE DÉNOUEMENT DE LA CRISE A DEJA EU LIEU AVEC TON ASSISTANCE A LA PARADE MILITAIRE LA SEMAINE PROCHAINE LE HEZBOLA TE DONNERA DES KILOMÈTRES ,ET MÊME AUTANT DE DISTANCIATION EN PAROLE QUE TU VOUDRAS CELA TE PERMETTRA DE REVENIR SUR TA DÉMISSION EN DISANT QUE TU AS EU GAIN DE CAUSE ET LE TOUR SERA JOUÉ. RESTE A CONVAINCRE BENN SALMANE.ET CA C'EST LA GROSSE AFFAIRE

Henrik Yowakim

10 h 07, le 29 novembre 2017

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • Nous avons peut être besoin de davantage de dialogue, et la semaine prochaine marquera le début du dénouement, si Dieu le veut SUSPENSE RATEE LE DÉNOUEMENT DE LA CRISE A DEJA EU LIEU AVEC TON ASSISTANCE A LA PARADE MILITAIRE LA SEMAINE PROCHAINE LE HEZBOLA TE DONNERA DES KILOMÈTRES ,ET MÊME AUTANT DE DISTANCIATION EN PAROLE QUE TU VOUDRAS CELA TE PERMETTRA DE REVENIR SUR TA DÉMISSION EN DISANT QUE TU AS EU GAIN DE CAUSE ET LE TOUR SERA JOUÉ. RESTE A CONVAINCRE BENN SALMANE.ET CA C'EST LA GROSSE AFFAIRE

    Henrik Yowakim

    10 h 07, le 29 novembre 2017

  • DES PAROLES ! HAYE2TA EL ESSA DU TITI TITI...

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 46, le 29 novembre 2017

  • Soyons donc optimistes comme notre premier ministre en attendant toujours de bonnes nouvelles sauf imprévu.

    Antoine Sabbagha

    08 h 36, le 29 novembre 2017

  • Jusqu'à la lie je vous dis , jusqu'à la lie .... Chevaliers de la table ronde gout'en va si le vin est bon ......

    FRIK-A-FRAK

    08 h 28, le 29 novembre 2017

  • C'est un climat positif qu'a véhiculé hier le Premier ministre, Saad Hariri, en annonçant qu'un début de dénouement de la crise politique allait avoir lieu à partir de la semaine prochaine, alors qu'un Conseil des ministres est censé se tenir à ce moment-là. ARRÊTEZ DE JOUER LA COMÉDIE DE LA DÉMISSION ,DU GEL , DU DÉGEL ET DU RETRAIT RETRAIT DE LA DÉMISSION BIDON. CETTE CRISE POLITIQUE A POUR FONDEMENT LA COUVERTURE QU'ASSURAIT LE CHEF DU GOUVERNEMENT SAAD HAHA RIRI A LA MAINMISE DE L'IRAN ET DU HEZBOLLAH SUR LE LIBAN EN CONTREPARTIE DE SA NOMINATION ET DE SON MAINTIEN A LA TÊTE DU GOUVERNEMENT . ET CE N'EST PAS AVEC DES ENGAGEMENTS THÉORIQUES ET DES PROMESSES MENSONGÈRES DU HEZBOLLAH A CESSER SA MAINMISE SUR LE LIBAN ET A SE RETIRER DU CONFLIT YÉMÉNITE QUE LA SITUATION VA CHANGER. AU DIABLE LA STABILITÉ ET L'INTÉRÊT DE L'ARABIE SAOUDITE : SAAD HAHA RIRI VA REPRENDRE SES ACTIVITÉS OFFICIELLES EN PRÉTEXTANT COMME TOUJOURS LA ""STABILITE" ET L'INTÉRÊT SUPÉRIEUR DU..... LIBAN . STABILITÉ ET INTÉRÊT SUPÉRIEUR QUI NE PEUVENT ASSURÉS SELON HAHA RIRI QU'EN CONTREPARTIE DE LA TOTALE SOUMISSION DE TOUTES LES PARTIES LIBANAISES AU DIKTAT ET A LA MAINMISE DE L'IRAN ET DU HEZBOLLAH SUR LE LIBAN RESTE A SAVOIR SI L'OMBRAGEUX BENN SALMAN ALIAS MBS VA CONTINUER AVALER CETTE GROSSE COULEUVRE LA.

    Henrik Yowakim

    06 h 23, le 29 novembre 2017

  • Le général ALi Jaafari chef des pasdaran a affirmé que Le désarmement du Hezb est « non négociable » L'ancien ministre de la Justice libanaise, le général Achraf Rifi, a affirmé que « la référence aux armes du Hezbollah est entre les mains de Téhéran », et que « la décision du Hezbollah est hypothéquée par l'agenda iranien ». « Nous insistons sur notre refus de cet arsenal et de toutes ses branches, plus particulièrement des Brigades de la résistance. Nous sommes attachés à l'armement légal » L'alliance stratégique entre Trump et les Saoud n'a rien de virtuel le congrès américain subit cette influence et pourrait inscrire tout Pasdaran et Hezbollah sur la liste des organisations terroristes Cela serait suivit par une mise en place d'une traque intense des banques et des institutions financières ayant des liens avec le Hezbollah ; assortie d’amendes dissuasives aux contrevenants . Une Interdiction faite aux opérateurs satellitaires de diffuser sa chaîne al-Manar prendrait effet immédiatement . Toute l'économie libanaise pourrait en pâtir... Après cette période d'incertitude il n'est pas souhaitable que le fatalisme succède à l’aveuglement. Pour l'ensemble des partis libanais le choix de raison, celui d'un état libre souverain et indépendant s'impose.

    ANDRE HALLAK

    02 h 10, le 29 novembre 2017

  • C'est avec plaisir que nous constatons les efforts de tous pour débloquer la situation et surtout revenir à un état de droit, de compréhension, et de responsabilité. C'est seulement ainsi que le Liban retrouvera sa stabilité et sa prospérité Le chemin de la Paix passe par la compréhension mutuelle et le respect de la république. Juste, un grand bravo et merci à toutes ces bonnes volonté. Il y va de l'intérêt de nos enfants et de notre patrie

    Sarkis Serge Tateossian

    01 h 16, le 29 novembre 2017

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