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Liban

Harb : Nous espérons que la diplomatie libanaise ne fera pas un faux pas

Le député Boutros Harb a espéré que « la diplomatie libanaise, qui a largement contribué à nous mettre dans le pétrin, ne fera pas un faux pas ». « Nous devons aborder cette affaire délicate (la démission-surprise du Premier ministre Saad Hariri annoncée le 4 novembre d'Arabie saoudite) de manière à ne pas l'empirer », a-t-il poursuivi, dans une déclaration faite à l'issue d'une rencontre avec le mufti de la République, Abdellatif Deriane.
Interrogé sur la tournée en Europe qu'effectue le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, M. Harb a répondu : « J'espère que les différentes parties feront preuve de sagesse dans la manière d'aborder le problème pour aboutir à une solution nationale concernant le sort du chef du gouvernement. (...) J'espère que ces contacts (...) seront couronnés de succès. »
Saluant « la sagesse » et « la modération » du mufti Deriane, M. Harb a affirmé qu'à l'heure actuelle, « seules l'entente et l'unité nationales peuvent préserver le Liban et son avenir et nous faire sortir de la crise ».
« Il ne faut pas non plus faire des surenchères », a-t-il insisté, notant que la priorité n'est pas « de soigner la plaie » résultant de la démission, « mais de chercher à connaître les raisons » qui ont poussé M. Hariri à démissionner et identifier « les circonstances difficiles qui ont entouré cette démission et qui ont entraîné une détérioration des relations entre le Liban et l'Arabie saoudite ».
M. Harb a appelé les différentes parties politiques à « tirer une leçon de cette expérience » et à prendre conscience du fait que « nous ne pouvons pas préserver l'intérêt du Liban tant que chaque individu essaie de tirer la ficelle de son côté ».
« Comment pouvons-nous garantir l'intérêt du Liban tant que chaque partie se préoccupe de ses intérêts et de ceux de son parti ? » s'est demandé M. Harb.

Le député Boutros Harb a espéré que « la diplomatie libanaise, qui a largement contribué à nous mettre dans le pétrin, ne fera pas un faux pas ». « Nous devons aborder cette affaire délicate (la démission-surprise du Premier ministre Saad Hariri annoncée le 4 novembre d'Arabie saoudite) de manière à ne pas l'empirer », a-t-il poursuivi, dans une déclaration faite...

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