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Liban

Pour Chaar, la polémique sur la liberté de mouvement de Hariri est une opération de diversion

Le mufti de Tripoli et du Liban-Nord, cheikh Malek Chaar, a estimé que tous les propos concernant le chef du gouvernement démissionnaire Saad Hariri, « principalement tout ce qui a trait aux conditions dans lesquelles il se trouve en Arabie, comme s'il était en exil ou dans un centre de détention, ont pour objectif de porter atteinte au royaume ».
Dans une interview accordée à l'agence al-Markaziya, cheikh Chaar a insisté sur la nécessité de s'attarder « sur les causes de cette démission et non sur sa forme ». « Il nous dira tout lorsqu'il rentrera au Liban », a-t-il ajouté.
Commentant l'interview accordée dimanche soir par M. Hariri à Paula Yaacoubian, journaliste à la Future TV, le mufti Chaar a souligné que le Premier ministre « a présenté les choses telles qu'elles sont ». Il a en outre salué la position du président de la République, Michel Aoun, qui a favorablement accueilli l'intervention de M. Hariri, non sans réitérer sa position : « Nous l'attendons à Beyrouth pour agir en fonction. »
Par ailleurs, le cheikh Chaar a estimé que « le discours virulent à l'égard du royaume » wahhabite n'a pas pour objectif de préserver la dignité de M. Hariri, mais de « détourner » les regards des vraies raisons de la démission. « À mon avis, cela n'est pas dans l'intérêt des Libanais », a-t-il insisté.
Interrogé sur la tournée en Europe qu'effectue le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, à la lumière de la crise à laquelle fait face le pays depuis la démission du chef du gouvernement, le mufti Chaar a déclaré qu'il ne pense pas que l'objectif de cette tournée est de « libérer » M. Hariri, comme « le clame Bassil ». « À mon avis, le chef du gouvernement n'est pas en détention ou en captivité, a-t-il poursuivi. Ces déplacements ont un autre objectif. J'ignore s'il s'agit d'un message du président Michel Aoun aux États englobés dans la tournée de Bassil pour détourner les regards des raisons de la démission et de son fond en mettant l'accent sur la situation dans laquelle se trouve le président Hariri, et ce pour porter atteinte au royaume. »

Le mufti de Tripoli et du Liban-Nord, cheikh Malek Chaar, a estimé que tous les propos concernant le chef du gouvernement démissionnaire Saad Hariri, « principalement tout ce qui a trait aux conditions dans lesquelles il se trouve en Arabie, comme s'il était en exil ou dans un centre de détention, ont pour objectif de porter atteinte au royaume ».Dans une interview accordée à...

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