Rechercher
Rechercher

Liban - Institutions

Le gouvernement nomme 71 membres du Conseil économique et social

Au terme de plus de quinze ans de négligence et de paralysie, le Conseil économique et social (CES) s'est enfin vu attribuer des effectifs. Hier, le Conseil des ministres a approuvé la nomination de soixante-et-onze de ses membres issus des différents secteurs d'activité représentés au Liban.
Mohammad Seifeddine a été désigné directeur général de ce conseil.
Les nouveaux membres devront élire neuf d'entre eux au conseil d'administration, qui élira à son tour le président et le vice-président du CES. Le président de l'Association libanaise de franchise (Lebanese Franchise Association), Charles Arbid, serait pressenti pour la présidence du CES.
Roger Nasnas, président sortant du CES, s'est félicité de cette mesure « que nous attendons depuis des années ». « Nous espérons que durant la prochaine phase, ce conseil pourra jouer le rôle pour lequel il a été créé », a-t-il déclaré à l'agence al-Markaziya.
Rappelons que l'organisation du CES est inspirée du modèle français. Son existence avait été consacrée par les accords de Taëf en 1989, « mais sa création avait été longtemps reportée par les responsables politiques, qui n'en voyaient pas l'utilité », comme l'avait confié M. Nasnas à L'Orient-Le Jour dans une ancienne interview. Il avait alors expliqué qu'au début de son mandat, il n'avait « ni local, ni budget, ni personnel », et qu'il assurait lui-même les coûts de fonctionnement de cette assemblée. En 2001, il s'est vu attribuer « trois assistants ».
Le CES, institution rattachée au Conseil des ministres, a un rôle purement consultatif. Sa mission, telle que définie par la loi 389 du 12 janvier 1995 – modifiée par la suite par la loi n° 533/96 –, est « d'assurer la participation des secteurs économique, social et professionnel à l'élaboration, à titre consultatif, de la politique économique et sociale de l'État » en stimulant notamment « le dialogue et la coordination » entre ces derniers.
Dans l'interview à al-Markaziya, M. Nasnas s'est dit fier d'avoir été « le président fondateur de ce conseil » et de l'avoir propulsé sur la scène internationale, « soit en participant aux congrès et rencontres arabes et internationaux », soit « en ayant été élu à la tête de la Ligue des conseils économiques et sociaux arabes ».

Au terme de plus de quinze ans de négligence et de paralysie, le Conseil économique et social (CES) s'est enfin vu attribuer des effectifs. Hier, le Conseil des ministres a approuvé la nomination de soixante-et-onze de ses membres issus des différents secteurs d'activité représentés au Liban.Mohammad Seifeddine a été désigné directeur général de ce conseil.Les nouveaux membres...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut