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Moyen Orient et Monde - Unesco

Audrey Azoulay et Hamad el-Kawari au coude-à-coude au troisième tour

Le candidat qatari à la direction de l'Unesco, Hamad el-Kawari, au siège de l'organisation à Paris le 11 octobre 2017. REUTERS/Charles Platiau

À deux jours du dernier tour, demain vendredi, du scrutin qui doit désigner le nouveau directeur général de l'Unesco, il se confirmait hier que trois candidats se détachent du lot, à savoir le Qatari Hamad el-Kawari avec 18 voix, la Française Audrey Azoulay (18 voix), et l'Égyptienne Mouchira Khattab (13 voix).
La Libanaise Vera el-Khoury Lacoeuilhe reste pour sa part en lice avec 4 voix ainsi que le Chinois Tang Qian qui bénéficie de 5 voix.

Dans la matinée d'hier, au cours d'un briefing au Quai d'Orsay sur ce scrutin qui doit consacrer le nouveau « patron » ou « patronne » de l'organisation onusienne chargée de la culture et de l'éduction, de hauts responsables ont voulu « booster » la candidature d'Audrey Azoulay en affirmant haut et fort l'importance de cette candidature et en énumérant sur ce plan les principaux points forts de l'ancienne ministre française de la Culture. Mme Azoulay compte en effet, si elle est élue, dépolitiser l'Unesco, s'employer à améliorer la situation financière de cette organisation et la recentrer sur l'éducation et la culture avec un soutien consistant de la France. Les responsables français, le président Emmanuel Macron en tête, estiment qu'il incombe à la France de redonner à l'Unesco son prestige et sa place dans le monde. Soutien total donc de la France qui dissipe les rumeurs selon lesquelles Paris était entré dans la compétition sans enthousiasme.

 

(Portrait : Vera el-Khoury Lacoeuilhe, une diplomate chevronnée qui ambitionne de changer l’Unesco)

 

 

Pour en revenir au score d'hier, on constate que la France et le Qatar ont pris le lead grâce à un subtil jeu de transfert de voix et de désistements qui se poursuivra encore aujourd'hui, jeudi. Selon certains observateurs, la candidate égyptienne pourrait encore créer la surprise par l'obtention in extremis des cinq voix recueillies par la Chine. Rappelons que, lors du deuxième tour du scrutin, mardi, le candidat qatari avait obtenu 20 voix (contre 19 au premier tour, lundi), la candidate française 13 voix (le même score qu'au premier tour), la candidate égyptienne 12 voix (contre 11 lundi), la candidate libanaise 3 voix (6 au premier tour). Hier, Mme Azoulay a ainsi gagné 5 voix et le candidat qatari a perdu deux voix par rapport au scrutin de mardi.

Il faut souligner que, dans le système électoral de l'Unesco, les groupes de votants ne sont pas des blocs compacts et qu'ils ne sont pas transférables sur commande, ce qui rend tout calcul mathématique incertain.
Lequel des candidats en tête (Hamad el-Kawari et Audrey Azoulay) pourra donc faire aujourd'hui la différence ? Le corps électoral tranchera probablement demain, vendredi, entre les deux premiers.

 

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À deux jours du dernier tour, demain vendredi, du scrutin qui doit désigner le nouveau directeur général de l'Unesco, il se confirmait hier que trois candidats se détachent du lot, à savoir le Qatari Hamad el-Kawari avec 18 voix, la Française Audrey Azoulay (18 voix), et l'Égyptienne Mouchira Khattab (13 voix).La Libanaise Vera el-Khoury Lacoeuilhe reste pour sa part en lice avec 4 voix...

commentaires (2)

S,IL Y AVAIT GHASSAN SALAME DANS LE JEU IL L,AURAIT EMPORTÉ !

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 31, le 12 octobre 2017

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Commentaires (2)

  • S,IL Y AVAIT GHASSAN SALAME DANS LE JEU IL L,AURAIT EMPORTÉ !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 31, le 12 octobre 2017

  • Le gouvernement libanais a préféré Mme Vera Khoury à Monsieur Ghassan Salamé. C'est ainsi que l'a voulu Monsieur Gebran Bassil. Tant pis pour le ministre libanais si sa candidate parachutée ne l'emporte pas.

    COURBAN Antoine

    06 h 42, le 12 octobre 2017

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