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À La Une - Syrie

Le chef d'al-Nosra dans un "état critique" après une frappe russe, selon Moscou

Abou Mohammad al-Joulani a subi des blessures graves et multiples, a perdu un bras et se trouve dans un état critique, selon plusieurs sources indépendantes", déclare la Russie.

Le chef du Front Fateh el-Cham (ex Al-Nosra), Abou Mohammad al-Joulani. Photo d'archives AFP

L'armée russe a affirmé mercredi avoir tué douze commandants de la coalition jihadiste Tahrir al-Cham, composée essentiellement du Front al-Nora, ex-branche d'el-Qaëda en Syrie, ajoutant que le chef du Front, Abou Mohammad al-Joulani, se trouvait dans un "état critique".

Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense explique avoir lancé mardi des frappes aériennes après avoir obtenu des informations quant à la tenue d'une réunion de ce groupe, connu auparavant sous le nom de Front al-Nosra.

"A la suite de cette frappe, (...) Abou Mohammad al-Joulani a subi des blessures graves et multiples, a perdu un bras et se trouve dans un état critique, selon plusieurs sources indépendantes", ajoute-t-il.
Selon l'armée russe, qui intervient en soutien au régime de Bachar el-Assad, "environ 50" autres "commandants" ont été tués dont l'un des bras droits d'Abou Mohammad al-Joulani et "plus d'une dizaine de combattants" ont été blessés.

Cette opération a été menée par l'aviation russe à la suite d'une attaque menée contre des éléments de la police militaire russe le 18 septembre dans la région de Hama, voisine de celle de Idleb (nord-ouest), qui n'avait pas fait de victime. En représailles, l'armée russe avait déjà affirmé le 27 septembre avoir tué cinq commandants et 32 combattants de Tahrir al-Cham.

Après des mois de calme, la province d'Idleb, essentiellement contrôlée par les jihadistes dominés par l'ex-branche d'el-Qaëda, est visée ces dernières semaines par des bombardements intenses des forces prorégime et russes.

Plus de 330.000 personnes ont été tuées et des millions déplacées depuis le déclenchement du conflit syrien en 2011. Au moins 3.000 personnes, dont près d'un tiers de civils, ont été tuées en septembre dans la guerre qui ravage la Syrie, soit le mois le plus meurtrier en 2017, en raison notamment des offensives contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), a annoncé dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

En juin, l'armée russe avait annoncé avoir "selon une forte probabilité" tué le chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi mais ce dernier est réapparu récemment dans un enregistrement audio qui lui est attribué où il appelle ses combattant à "résister" face à leurs ennemis

 

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L'armée russe a affirmé mercredi avoir tué douze commandants de la coalition jihadiste Tahrir al-Cham, composée essentiellement du Front al-Nora, ex-branche d'el-Qaëda en Syrie, ajoutant que le chef du Front, Abou Mohammad al-Joulani, se trouvait dans un "état critique".
Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense explique avoir lancé mardi des frappes aériennes après avoir...

commentaires (3)

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Marie Claude

12 h 50, le 04 octobre 2017

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Commentaires (3)

  • sur?

    Marie Claude

    12 h 50, le 04 octobre 2017

  • Idleb+ Peut on raisonnablement penser que le Régime et ses puissants soutiens laissent survivre "un chancre de djihadistes" en plein milieu de la Syrie Utile? Civils innocents=collatéral damage? Ils auraient intérêt d'essayer de réintégrer une des zone contrôlées par le regime

    Chammas frederico

    11 h 02, le 04 octobre 2017

  • si seulement un " analyste " """ expert """ pouvait expliquer COMMENT ces rebelles tous avaient accepte l'idee de s'exiler a IDleb....... pour - forcement -finir par y etre executes d'une facon ou d'une autre .

    Gaby SIOUFI

    11 h 00, le 04 octobre 2017

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