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À La Une - Liban

Femmes divorcées : Naïm Kassem tente de rectifier le tir

"Nous pouvons dire +une enseignante divorcée qui a des troubles psychiques+, ou encore +un enseignant divorcé qui a des troubles psychiques+", a corrigé le numéro deux du Hezbollah.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem. Photo d’archives

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, s'est expliqué lundi soir sur des propos qu'il a récemment tenus, entre autres sur les femmes divorcées, et qui avaient provoqué un tollé au Liban.

Dans un discours prononcé vendredi dernier dans le cadre de la deuxième journée de l'Achoura, le leader chiite avait notamment mis en cause l'action pédagogique des enseignantes divorcées. "Imaginez qu'une enseignante doive apprendre à ses élèves comment vivre alors qu'elle-même est une femme divorcée ayant des problèmes dans sa vie", avait-il lancé. "Malgré le pétrin dans lequel elle se trouve, elle veut donner des conseils aux filles. Quels conseils pourrait donner une femme pareille qui a des problèmes ?" s'était interrogé le numéro deux du Hezbollah.

 

 

"L'exemple de l'enseignante que j'ai donné ne concerne pas une personne ou une enseignante en particulier. Non, cet exemple s'applique à toute personne. Nous pouvons dire +une enseignante divorcée qui a des troubles psychiques+, ou encore +un enseignant divorcé qui a des troubles psychiques+, ou même +un directeur marié ou divorcé qui a des troubles psychiques+, c'est une façon de donner des exemples", a expliqué lundi le numéro deux du Hezbollah, dans un autre discours devant des partisans du parti chiite.

Cet exemple s'applique à toute personne, qu'elle soit homme ou femme. Le sexe de la personne n'est pas l'essentiel, ce sont les troubles psychiques qui sont au cœur de l'exemple", a ajouté Naïm Kassem.
Et d'ajouter : "Je voulais dire qu'il ne faut pas perturber la pensée des élèves avec les problèmes de leurs enseignants".

"L'exemple que j'ai donné ne concerne pas tous les cas de divorces. Toutes les enseignantes divorcées ne souffrent pas nécessairement de troubles psychiques. Ceux qui sont responsables des problèmes sont ceux qui souffrent de ces troubles, qu'ils soient hommes ou femmes, car cela ne doit pas affecter les élèves", a poursuivi le cheikh Kassem.

Il a ensuite affirmé que son point de vue sur les femmes divorcées est "celui de l'islam". "Nous n'avons pas de point de vue personnel, l'islam a un point de vue sur la question. C'est de là que nous puisons notre avis". Le numéro deux du Hezbollah a ensuite exposé ce que dit l'islam sur le divorce, rappelant que "le divorce est autorisé" par cette religion. "Il n'y a aucun reproche ou accusation dans le divorce", a souligné Naïm Kassem. Il a, entre autres, rappelé que "la dignité de la femme divorcée est respectée comme celle de toute autre femme".

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, s'est expliqué lundi soir sur des propos qu'il a récemment tenus, entre autres sur les femmes divorcées, et qui avaient provoqué un tollé au Liban.
Dans un discours prononcé vendredi dernier dans le cadre de la deuxième journée de l'Achoura, le leader chiite avait notamment mis en cause l'action pédagogique des...

commentaires (8)

aie aie aie .. divorce et troubles psychique .. je nage tu nages nous nageons !!

Bery tus

21 h 28, le 26 septembre 2017

Tous les commentaires

Commentaires (8)

  • aie aie aie .. divorce et troubles psychique .. je nage tu nages nous nageons !!

    Bery tus

    21 h 28, le 26 septembre 2017

  • Pauvre type, un mental de bigorneau.

    Christine KHALIL

    19 h 54, le 26 septembre 2017

  • L'excuse est pire que la faute. Une cruche brisée ne sert plus à boire... elle va à la poubelle.

    Un Libanais

    19 h 21, le 26 septembre 2017

  • UN HOMME OU UNE FEMME QUI ONT DES TROUBLES PSYCHIQUES ... CA IRAIT MIEUX... PAS NECESSAIRE QU,ILS SOIENT DIVORCES... DONC, VOTRE TIR MALADROIT SHEIKH KASSEM A RATE SON BUT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 37, le 26 septembre 2017

  • C'est rigolo de voir qu'il y en a qui passerait 107 ans à en debattre ....lol....

    FRIK-A-FRAK

    16 h 53, le 26 septembre 2017

  • Nous pouvons dire +une enseignante divorcée qui a des troubles psychiques+, ou encore +un enseignant divorcé qui a des troubles psychiques+, ou même +un directeur marié ou divorcé qui a des troubles psychiques+, c'est une façon de donner des exemples", (Naïm Kassem) Quelques remarques de ma part en (toute affection à la libanaise!) Très franchement ...je trouve sympa du fait que ce responsable politique et religieux reviens sur ses propos et rectifie sa phrase ...(un homme qui reconnait ses erreurs en sort grandi) Respects. Cela dit ...une femme ou un homme (enseignante ou enseignant) diplômés, qui a la tache d'éduquer nos enfants au Liban, ne peuvent en aucun cas (sauf exception, et là on ne doit même pas en parler)avoir des troubles psychiques, suite à un divorce....et si c'est le cas ...(elle ou il, lui reste qu'à prendre un arrêt maladie pour se soigner et retrouver sa sérénité..) AU FINAL : La phrase n'avait pas lieu d'être dite Allez, respects et une grande affection à toutes les enseignantes et les enseignants libanais, chrétiens, musulmans,..... Ils ont tous, la noble tache d'enseigner à nos enfants et en faire des libanais ouverts et riche en culture Nous les aimons tous

    Sarkis Serge Tateossian

    15 h 37, le 26 septembre 2017

  • Tiens...tiens, Monsieur "2" du Hezbollah tente avec des explications maladroites de corriger ses déclarations... Une de plus...une de moins...de toutes façons il nous a montré déjà plusieurs fois son propre sens de la compréhension...religieuse et humaine ! Et où est DIEU... dans tout cela ??? Irène Saïd

    Irene Said

    15 h 32, le 26 septembre 2017

  • Pas la peine d'en rajouter, cher Naim. Le mal est fait !

    Remy Martin

    15 h 19, le 26 septembre 2017

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