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À La Une - Syrie

Damas prêt à discuter d'autonomie avec les Kurdes syriens

Walid Mouallem rejette toutefois catégoriquement un référendum d'indépendance semblable à celui organisé par les Kurdes en Irak.

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, le 21 septembre 2017 à New York. Photo AFP / ANGELA WEISS

Damas est prêt à discuter d'"autonomie" avec les Kurdes du pays, a affirmé le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, tout en rejetant catégoriquement un référendum d'indépendance semblable à celui organisé par les Kurdes en Irak.

C'est la première fois qu'un responsable du régime syrien se dit ouvert à l'idée d'autonomie des Kurdes (15% de la population) qui depuis le début de la guerre en Syrie ont établi une administration semi-autonome dans les territoires qu'ils contrôlent.

Les Kurdes syriens "veulent une forme d'autonomie dans le cadre de la République arabe syrienne. Cette question est négociable et peut faire l'objet d'un dialogue", a indiqué M. Mouallem, dans une interview lundi soir avec Russia Today, reprise par l'agence officielle Sana.
"Dès qu'on aura vaincu Daech, nous pouvons nous asseoir avec nos frères syriens et nous mettre d'accord sur une formule pour l'avenir", a-t-il ajouté, en référence au groupe jihadiste Etat islamique (EI) cible d'une offensive de l'armée syrienne avec le soutien de l'allié russe.

 

(Lire aussi : Élections locales inédites dans les régions kurdes de Syrie)


Évoquant le référendum organisé lundi au Kurdistan irakien, il a indiqué qu'il "s'agit d'un référendum séparatiste et ceci est totalement inacceptable à nos yeux. Nous sommes avec l'unité de l'Irak", a encore ajouté M. Mouallem.

Lundi, le chef de la diplomatie syrienne avait déjà dénoncé le référendum en Irak comme "inacceptable", estimant que cela aboutirait à "la fragmentation" de ce pays voisin de la Syrie.
En Syrie, les Kurdes ont souffert de décennies de marginalisation de la part du régime. Ils ont profité du chaos généré par le conflit déclenchée 2011 et ont installé une administration autonome dans des régions à majorité kurde du nord et nord-est.

Vendredi, ils ont tenu leurs premières élections locales, un scrutin venant renforcer leur semi-autonomie.
Il s'agit de la première étape d'un scrutin en trois phases et qualifié de "blague" par le pouvoir central, mais qui pour les Kurdes sert à renforcer le système fédéral qu'ils ont adopté.

 

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C'est la première fois qu'un responsable du régime syrien se dit ouvert à l'idée d'autonomie des Kurdes (15% de la population) qui...

commentaires (4)

QUE VOUS LE VOULEZ OU PAS VOUS, ERDO, ABADI ET LES AYATOLLAHS, LES KURDES... TOUS LES KURDES DE LA REGION... VONT ACCEDER A L,INDEPENDANCE DANS LE FUTUR PAS TRES LOINTAIN...

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 45, le 26 septembre 2017

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Commentaires (4)

  • QUE VOUS LE VOULEZ OU PAS VOUS, ERDO, ABADI ET LES AYATOLLAHS, LES KURDES... TOUS LES KURDES DE LA REGION... VONT ACCEDER A L,INDEPENDANCE DANS LE FUTUR PAS TRES LOINTAIN...

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 45, le 26 septembre 2017

  • Sayed Walid Moallem, avant de vous occuper des Kurdes, veuillez vous occuper de vos compatriotes déplacés au Liban afin qu'ils retournent à leur pays natal le plus tôt possible. Ce problème devrait être la priorité des priorités et c'est le moindre des devoirs d'un pays qui se respecte.

    Un Libanais

    14 h 07, le 26 septembre 2017

  • L autonomie n existe que dans des democraties avancees...c est une insulte a l intelligence l envisager dans une syrie avec a la tete un regime nazi.

    HABIBI FRANCAIS

    13 h 48, le 26 septembre 2017

  • Ce n'est absolument pas vrai que les kurdes syriens aient eu à souffrir de quoi que se soit , les minorités en Syrie n'ont jamais souffert de marginalisation , le pouvoir central était lui meme minoritaire . Mais le démarche de Mouallem est très intelligente , je pense que les kurdes syriens ne se laisseront pas appâter comme l'ont été les kurdes irakiens qui vont payer un prix très cher , à cause des sirènes usurpatrices .

    FRIK-A-FRAK

    13 h 20, le 26 septembre 2017

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