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Moyen Orient et Monde - La saga de l’été

#14 Khomeyni : la révolution et... l’obscurantisme

Considéré comme un héros par les uns et un dictateur moyenâgeux par les autres, le guide de la révolution a transformé l'Iran en l'espace de dix ans.

L’ayatollah Khomeyni à la sortie de l’avion, le 1er février 1979, à Téhéran. Gabriel Duval/Archives AFP

1er février 1979. Un Boeing 707 d'Air France se dirige vers l'aéroport de Téhéran-Mehrabad depuis Paris. Les tours de contrôle des pays survolés sont sur le qui-vive, en contact constant avec le commandant de l'avion, Jean Mouy. La tension est palpable tout au long du trajet, ce n'est pas un voyage comme les autres. Parmi les passagers, un homme se démarque des autres : l'ayatollah Ruhollah Khomeyni. Accompagné de dix-sept membres de son état-major et d'une flopée de journalistes, il rentre, à 77 ans, au pays après quinze ans d'exil. Il vient de passer les quatre derniers mois à Neauphle-Le-Château, dans la banlieue parisienne.
À 9h33 précises, le « vol spécial » touche le sol iranien. L'ayatollah à la barbe blanche et au turban noir (qui indique qu'il est un descendant du prophète Mohammad) sort lentement de l'avion, s'agrippant au bras de l'un des stewards. Une foule de plusieurs millions d'Iraniens l'attendent, fébriles. « On ne peut pas seulement parler d'arrivée triomphale pour l'ayatollah Khomeyni à Téhéran, c'est une expression trop faible encore, comme tous les mots d'ailleurs du vocabulaire synonymes d'enthousiasme », déclare le présentateur du journal télévisé de TF1 ce jour-là. « Quand il y a plusieurs millions de personnes sur une route pour accueillir un chef, il n'y a pas de mots possibles, sinon peut-être l'expression de délire collectif, un fait sans précédent dans toute l'histoire », dit-il.
Les images de la foule en liesse s'enchaînent, certains courent derrière la voiture de Khomeyni, s'y accrochent, grimpent dessus, tout au long des 25 kilomètres qui séparent l'aéroport du « cimetière des martyrs » de Behecht-e-Zahra, au sud de Téhéran. Il s'apprête à y prononcer son premier discours.
Le choix du lieu est symbolique, c'est là que sont enterrées les victimes de l'oppression du chah Mohammad Reza Pahlavi, en passe d'être chassé d'un pouvoir qu'il détenait depuis 1941. Assis en surplomb de la foule, l'imam s'exprime d'une voix posée devant des Iraniens qui l'écoutent d'une oreille attentive. Le leader religieux fustige la monarchie constitutionnelle en place, qu'il déclare « illégale ».
Ce moment, Khomeyni l'attend depuis bien longtemps. C'est en 1964 que l'ayatollah est expulsé lors de la « révolution blanche » lancée par le chah pour moderniser l'Iran. Il est kidnappé par la Savak (la police secrète du chah), puis envoyé en Turquie pour son opposition trop virulente à l'égard du régime. Durant ses longues années d'exil, Khomeyni prépare son retour depuis la ville sainte chiite de Najaf, en Irak, où il a d'abord trouvé refuge.
Depuis l'étranger, il mène une campagne de plus en plus virulente contre l'empereur, enregistrant ses discours sur des cassettes qui sont envoyées en Iran pour être diffusées à travers le pays. Mais son influence perd de son intensité au fil des années alors que la durée de son exil se prolonge. Il trouve cependant un soutien dans la jeune diaspora iranienne.
Dix jours après son arrivée à Téhéran, une insurrection sanglante renverse le Conseil royal en place. Le chah est déjà en exil depuis le 16 janvier 1979, suite aux manifestations demandant son abdication et qui ont commencé en septembre 1978. Le dirigeant iranien avait déjà été contraint à l'exil en 1953 avant de revenir quelque temps plus tard. Mais, cette fois-ci, les protestations populaires gagnent de l'ampleur, malgré la forte répression du régime. Le dernier Premier ministre du chah, Chahpour Bakhtiar, ex-opposant libéral, tente de rallier des soutiens autour de lui et d'apaiser les tensions. En vain. L'armée, profondément divisée entre les partisans de Bakhtiar et ceux de l'ayatollah, explose, et des militaires se battent entre eux.
Dix jours après le retour de Khomeyni, le gouvernement impérial est renversé. L'imam devient alors le leader de la révolution islamique. Quant au chah, il n'abdiquera jamais officiellement. Le gouvernement de Mehdi Bazargan nommé par l'imam Khomeyni prend la relève. La République islamique est proclamée le 1er avril 1979.

« Leader improbable »
« Rarement un leader aussi improbable aura autant secoué le monde », écrit le Times de Londres à propos de Khomeyni en 1979, alors que la rédaction le nomme personnalité de l'année. Mais son destin n'est peut-être pas si improbable après tout. Né le 24 septembre 1902 dans la ville de Khomein, Ruhollah Moussavi grandit dans une famille particulièrement religieuse et aux côtés d'ayatollahs (son frère, son père et son grand-père). Dans sa jeunesse, il suit des cours de théologie et de philosophie à Ispahan. Il devient ensuite enseignant dans les années 1920 dans la ville sainte de Qom, où est enterrée la fille du septième imam chiite. Il se rapproche de l'ayatollah Mirza Mohammad Ali Shahabadi, seul opposant au chah à cette époque. Khomeyni est nommé ayatollah dans la foulée. Signifiant « signe de Dieu », ce titre est donné aux personnes reconnues comme expertes en loi islamique et en jurisprudence religieuse, selon la tradition chiite.
En 1929, il épouse une jeune fille de quinze ans, Qods-e Iran. Peu de détails fuitent sur sa vie privée, alimentant toutes sortes de rumeurs sur les origines de l'imam et de sa famille. Pendant les années suivantes, Khomeyni reste en retrait de la scène politique. Ce n'est que dans les années 1940 qu'il commence à publier ses écrits où il critique les mesures prises par le régime du chah allant vers une occidentalisation et une laïcisation du pays. Pour lui, tout pays musulman doit suivre la charia, qu'importe la nature du régime. Khomeyni se montre donc très critique à l'égard des ayatollahs ayant accepté de soutenir le chah. Il acquiert le titre de « marja e-taqlid » en 1961, signifiant « modèle d'inspiration », le plus haut grade accordé à un ayatollah. S'appuyant sur cette légitimité, il cherche à étendre sa sphère d'influence dans le pays et s'impose très rapidement comme l'une des figures principales de l'opposition avant et après son exil.
Mais, à son retour à Téhéran, Khomeyni expose une vision du pays bien différente de celle qu'il défendait auparavant. Celui qui se déclarait en faveur de la liberté d'expression, d'une « démocratie islamique », de l'amélioration de la condition des femmes et pour leur liberté vestimentaire effectue un virage à 180 degrés. « N'écoutez pas ceux qui parlent de démocratie. Ils sont contre l'islam et veulent éloigner le pays de sa mission. Nous allons briser les plumes empoisonnées de ceux qui parlent de nationalisme, de démocratie et de ce genre de choses », déclare-t-il le 13 mars 1979, lors d'une conférence avec des enseignants et des étudiants à Qom. Quiconque s'oppose au régime s'attire les foudres de l'ayatollah. « Nous devons avertir ces intellectuels qu'ils seront écrasés s'ils n'arrêtent pas leurs ingérences. Nous vous avons, jusque-là, traités avec clémence, dans l'espoir que vous cessiez votre malfaisance. (...) Ces proaméricains doivent savoir que nous pourrons les exterminer quand nous le voudrons en très peu de temps », menace-t-il le 8 août 1979, lors d'une déclaration au peuple iranien.

Un « lunatique »
En quelques mois seulement, la nature des relations irano-américaines change drastiquement. Le souvenir du coup d'État perpétré par la CIA en 1953 pour renverser le Premier ministre iranien, Mohammad Mossadegh, qui avait nationalisé les revenus du pétrole, reste prégnant dans les mémoires. Alors que le chah s'est réfugié aux États-Unis, des centaines d'étudiants iraniens se réunissent pour réclamer son extradition devant l'ambassade américaine à Téhéran, le 4 novembre 1979. La foule s'agite, brûle des drapeaux américains et grimpe sur le mur d'enceinte du bâtiment. Le personnel diplomatique est pris en otage. Quelques jours plus tard, le président américain, Jimmy Carter, refuse l'extradition du chah, impose un embargo économique à la République islamique et le gel des avoirs officiels dans les banques américaines. Pour autant, le dirigeant iranien n'est pas intimidé. Les deux pays s'engagent dans une confrontation qui paraît interminable. Dans le même temps, l'absolutisme du guide de la révolution est proclamé dans la Constitution. L'ayatollah devient la figure la plus importante du pays, ayant notamment la main sur le religieux, l'armée et la justice.
Le journaliste de CBS Mike Wallace obtient un entretien exclusif avec l'ayatollah Khomeyni pendant la crise diplomatique. En interview, chaque détail est minutieusement contrôlé par l'équipe de l'imam. Pas de place pour la spontanéité : les questions doivent être données à l'avance et le traducteur choisit de traduire ou non ce qu'il juge inapproprié. Le reporter décide de contourner le protocole et demande si l'imam sait que le raïs égyptien, Anouar el-Sadate, le qualifie de « lunatique ». L'interprète fronce les sourcils et lui lance un regard noir, mais traduit tout de même pour l'ayatollah suite à l'insistance du journaliste. À l'écoute du nom de Sadate, Khomeyni, assis en tailleur à même le sol, esquisse un sourire. Il fustige le dirigeant égyptien d'une voix posée et lui prédit une courte carrière. L'homme au visage fermé ne cille pas. Il a un contrôle parfait de lui-même, ce qui se reflète dans sa confrontation directe avec Carter. Moins de deux ans plus tard, Sadate est assassiné.

En avril 1980, Washington lance une opération commando baptisée Eagle Claw (serre d'aigle) pour tenter de libérer les otages... sans succès. Quelques mois plus tard, le chah décède au Caire après avoir été poussé à quitter les États-Unis en décembre 1979. Khomeyni accepte de libérer 14 personnes. Au total, 52 otages sont retenus en Iran pendant 444 jours. Ce n'est qu'au terme de longues négociations qu'ils sont libérés le 21 janvier 1981, trente minutes après le discours d'investiture du président Ronald Reagan. L'Iran obtient notamment la levée des sanctions américaines et qu'aucune poursuite ne soit formulée à son égard après la libération des otages.

Pendant la même période, l'Iran est également en conflit avec son voisin irakien. Le conflit frontalier avec Bagdad démontre une volonté accrue du guide d'exporter les préceptes de la révolution iranienne dans la région. Le 22 septembre 1980, l'Irak, qui voit l'arrivée de Khomeyni d'un mauvais œil, tente d'envahir l'Iran, avec l'appui discret des pays occidentaux. La justification apportée est celle de la multiplication des incidents à la frontière entre les deux pays, mais le dirigeant irakien, Saddam Hussein, cherche en réalité à contenir l'expansion idéologique iranienne. Les Iraniens affichent une résistance féroce, luttant pour cette « cause divine », bien loin de ce qu'avaient anticipé Bagdad et ses alliés. La guerre s'étend sur huit longues années et les armées des deux côtés subiront de lourdes pertes. Malgré les tentatives de l'Irak de mettre fin au conflit, Téhéran n'en démord pas. Mais l'Iran finit par accepter à contrecœur la résolution 598 de l'ONU pour y mettre un terme, le cessez-le-feu est appliqué le 8 août 1988. « J'avais promis de lutter jusqu'à la dernière goutte de mon sang et jusqu'à mon dernier souffle », déclare Khomeyni dans un communiqué. « Prendre cette décision fut plus mortel que prendre du poison, je me suis soumis à Dieu et je bois cette boisson pour Sa satisfaction », ajoute-t-il. Téhéran se tournera ensuite vers le Liban et d'autres pays du Golfe pour financer des groupes chiites et propager la révolution suite à l'échec irakien. Grâce à cet épisode, l'Iran acquiert une légitimité nouvelle auprès de certains groupes chiites arabes.

L'intouchable
Le charismatique chef politique et spirituel est adulé à l'intérieur du pays par beaucoup d'Iraniens. Il réforme le pays, et, surtout, ramène le religieux au premier plan. Il prend le contrepied des mesures imposées sous le régime du chah, trop modernes, trop occidentales. En dépit de l'opposition menée depuis l'Irak par l'Organisation des moujahidine du peuple, qui cherche à renverser le régime de Khomeyni, l'ayatollah est intouchable et jouit d'un soutien indéfectible dans le camp des religieux conservateurs.
Les exécutions de ceux qui enfreignent les principes de l'islam, aux yeux du régime, se multiplient. Lorsque la journaliste italienne du New York Times, Oriana Fallaci, lui fait part de ses interrogations sur un rapport datant de 1979 répertoriant les exécutions d'homosexuels ou de personnes ayant commis des adultères, l'ayatollah lui répond : « Si votre doigt souffre de gangrène, que faites-vous ? Laissez-vous la main entière, puis le corps se laisser gangrener ou coupez-vous le doigt ? »
Les femmes doivent porter le tchador, la musique est bannie des radios et télévisions, et toute critique de la religion est sévèrement réprimée.
L'imam a également recours aux outils religieux à sa disposition pour éliminer l'opposition. Il émet une fatwa contre les moujahidine, « les ennemis de l'intérieur », en 1988. Un rapport d'Amnesty International expose en 1990 les massacres perpétrés à l'encontre des opposants politiques dans les prisons iraniennes en 1988, qui font plus de 33 000 morts.

Le 14 février 1989, Khomeyni émet une fatwa de mort contre l'écrivain britannique Salman Rushdie, auteur des Versets sataniques. L'ouvrage provoque la controverse et est considéré par Khomeyni et de nombreux musulmans comme blasphématoire. L'ayatollah va jusqu'à appeler tout bon musulman, à travers le monde, à tuer l'écrivain. Depuis, Rushdie vit sous haute protection, alors que la fatwa est toujours valable aujourd'hui, réaffirmée par le successeur de Khomeyni, l'ayatollah Ali Khamenei, en 2005.
Dix ans après son accession au pouvoir, la santé de Khomeyni se fait fragile. L'ayatollah s'éteint le 3 juin 1989 à Téhéran, à l'âge de 86 ans. Il laisse derrière lui une classe religieuse et politique incertaine quant à la voie que suivra son successeur. Des millions d'Iraniens en hystérie suivent le cortège funèbre qui doit l'amener au cimetière de Behecht-e-Zahra. Le mausolée dédié au guide devient un lieu de pèlerinage, symbole de la révolution islamique. Sur Radio Téhéran, on lit un communiqué de son fils, l'hojjatoleslam Ahmad : « L'esprit supérieur du chef des musulmans et des hommes libres à travers le monde, Son Excellence l'imam Khomeyni, est monté au ciel, et son cœur, débordant d'amour pour Dieu et l'humanité opprimée, a cessé de battre. Mais des cœurs emplis d'amour pour lui battront toujours, et le soleil de la direction de l'imam brillera sur l'univers et les hommes, plus lumineux que jamais... »

Ils ont été parfois adulés, parfois controversés. Mais ils n'ont jamais laissé personne indifférent. Ils ont écrit, et littéralement façonné la destinée de leur pays ou de leur région. À l'époque, en ce XXe siècle, le Proche-Orient a vécu des chamboulements majeurs : chutes d'empires, guerres d'indépendance, création d'États, révolutions, etc. Or, derrière ces événements, il y a des hommes qui ont marqué l'histoire. «L'Orient-Le Jour» en a choisi quinze. Leur(s) histoire(s), leur saga feront l'objet de portraits, à raison de cinq par semaine, pendant 3 semaines. Bonne lecture.

 

 

Les précédents épisodes de notre saga de l'été

#13 Saddam et Gomorrhe

#12 Cheikh Zayed, le Bédouin visionnaire

#11 Anouar el-Sadate, ni prophète ni pharaon

#10 Hafez el-Assad, le saigneur en ses États...

#9 Mouammar Kadhafi, génie malfaisant ou pitre pathétique ?

#8 Docteur Yasser et Mister Arafat

#7 Fayçal, le roi qui sort l’Arabie du Moyen Âge

#6 Nasser, voix et porte-voix des Arabes

#5 Hussein de Jordanie, un « petit roi » à la (grande) manœuvre

#4 David Ben Gourion, le visage du malheur arabe

#3 Reza Pahlavi, dernier empereur de Perse

#2 Abdelaziz ibn Saoud, le roi qui a unifié le désert

#1 Nouri Saïd, le défenseur haï du royaume hachémite d’Irak

1er février 1979. Un Boeing 707 d'Air France se dirige vers l'aéroport de Téhéran-Mehrabad depuis Paris. Les tours de contrôle des pays survolés sont sur le qui-vive, en contact constant avec le commandant de l'avion, Jean Mouy. La tension est palpable tout au long du trajet, ce n'est pas un voyage comme les autres. Parmi les passagers, un homme se démarque des autres : l'ayatollah...

commentaires (7)

"...la Révolution et...l'obscurantisme..."à la façon iranienne, que le "parti de DIEU" tente par tous les moyens et prétextes d'introduire dans notre façon de vivre, à nous Libanais. Aurons-nous le courage de l'en empêcher ? Irène Saïd

Irene Said

08 h 32, le 10 septembre 2017

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Commentaires (7)

  • "...la Révolution et...l'obscurantisme..."à la façon iranienne, que le "parti de DIEU" tente par tous les moyens et prétextes d'introduire dans notre façon de vivre, à nous Libanais. Aurons-nous le courage de l'en empêcher ? Irène Saïd

    Irene Said

    08 h 32, le 10 septembre 2017

  • Quand je lis tout ça j'ai froid au dos Nasrallah veut faire Liban comme l'Iran , que Dieu nous épargne

    Eleni Caridopoulou

    19 h 00, le 08 septembre 2017

  • Personne la plus obscurentismes que le MO ait jamais connu ... encore pire que saddam khadafi et Bachar réunis !! Le hezb a étsit créer en 80 donc juste un an après son arrivé en Iran et 2 ans après la réunification des forces chretienne sous le label des forces libanaise !! Le hezb n'aurait jamais pu prendre le liban ni avant encore moins maintenant ...

    Bery tus

    13 h 33, le 08 septembre 2017

  • Personne ne peut contester l'Ayatollah. Il a fait de son pays une puissance mondiale malgré la guerre contre l'Irak et les sanctions internationales. Il est presque vénéré par son peuple de son vivant comme aujourd'hui. Son retour à Téhéran était grandiose. Son enterrement était plus que grandiose, des dizaines de millions d'iraniens dans les rues, et on me parle encore de dictateur? LIBANAIS,cessez d'être aigris et envieux, suivez le modèle de ce pays et de cet homme fort au lieu de mendier des armes à l'Arabie saoudite et la France. Le Hezbollah n'a attendu personne pour se défendre de 1982 à aujourd'hui et on me parle toujours de révolution islamique au Liban. Non mais sérieux ils auraient pu le faire depuis longtemps! Ouvrez les yeux s'il vous plaît. Merci Mohamed Zorkot

    Zorkot Mohamed

    12 h 43, le 08 septembre 2017

  • Une petite mise au point . Du temps du shah, dictateur sanguinaire iranien , chiite , les chiites libanais et du monde musulman, chiite tout court , ne se reconnaissaient pas en lui . Par contre les occidentaux ne tarissaient pas d'éloges à son encontre , en faisaient un allié contre l'URSS communiste etc..... Si donc les chiites dans leur écrasante majorité salue l'avènement de ce révolutionnaire perse, c'est qu'il doit y avoir quelque chose d'autre. Quoi donc ? Ah ! Faites des recherches est pas â moi de vous dire ce qui s'est passé au Liban de 82 à 2000. ET 2006 .

    FRIK-A-FRAK

    10 h 33, le 08 septembre 2017

  • LE TITRE DIT TOUT ! L,UNE DES DEUX FACES DE LA MEME MONNAIE DE L,OBSCURANTISME INNE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 53, le 08 septembre 2017

  • Avec "son cœur, débordant d'amour pour Dieu et l'humanité opprimée", il a tout de même fait exécuter 33 000 opposants! A côté de lui, le chah avec sa Savak n'était qu'un enfant de chœur! De plus, il a fait faire à son pays un bond en arrière d'au moins un siècle! Et c'est ce programme que l'auto-proclamé "parti de Dieu" veut mettre en oeuvre au Liban. "Nous sommes fidèles aux ordres de la sage, juste et une UNIQUE autorité du velayat-el faqih qu’incarne le vénérable imam et ayatollah suprême Ruhollah Khomeyni (...) Et sur cette base, nous ne sommes pas au Liban un parti replié sur lui, (...)mais une nation unie aux musulmans du monde entier par le lien religieux et politique solide qu’est l’Islam (...)chacun d’entre nous est un combattant au moment où l’appel du djihad est décrété (...) et se charge d’une mission dans la bataille conformément à sa fonction religieuse au sein du velayat-e faqih" (16 février 1985 "Lettre ouverte aux déshérités du monde entier")

    Yves Prevost

    07 h 47, le 08 septembre 2017

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