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Liban

Hariri après sa rencontre avec Ibrahim : L’État a fait son devoir en négociant avec les terroristes

M. Hariri s’exprimant à l’issue de sa rencontre avec le directeur de la Sûreté. Photo ANI

Le Premier ministre, Saad Hariri, a affirmé hier que le Liban « ne tolérera plus aucune forme de terrorisme sur son territoire ».
Lors d'un point de presse tenu après sa rencontre avec le directeur de la Sûreté, le général Abbas Ibrahim, M. Hariri a indiqué que « l'État a rempli son devoir en effectuant des négociations avec le front Fateh el-Cham ».
« Nous sommes finalement parvenus à cette solution et nous irons de l'avant pour trouver un règlement final à cette question », a-t-il dit en allusion à la seconde phase de l'opération visant à pousser les éléments de l'État islamique hors du Liban.
Le chef du gouvernement a reconnu que les négociations ont été « difficiles », soulignant qu'elles « ont abouti au bout du compte ». « Nous avons libéré la région de manière à soutenir les habitants, a ajouté M. Hariri. C'est l'État qui a libéré la terre de Ersal », a-t-il souligné.
Il a précisé que le dossier de Ersal sera au menu des échanges en Conseil des ministres aujourd'hui et que l'armée renforcera son déploiement à Ersal, « ce qui versera dans l'intérêt des habitants de cette bourgade et du Liban tout entier ».
M. Hariri a insisté sur le fait que son gouvernement œuvre pour clore le dossier des militaires pris en otage par l'État islamique (Daech) « de la meilleure manière possible ».
Neuf soldats libanais kidnappés lors des affrontements entre l'armée et Daech à Ersal en août 2014 se trouveraient toujours aux mains de ce groupe.
« Les pays du monde entier entament des négociations avec les terroristes », a-t-il dit, en allusion à l'opération d'échange d'otages avec Fateh el-Cham et de l'évacuation des combattants de ce groupe et de leurs familles vers Idleb, en Syrie. M. Hariri a ajouté que les détenus jihadistes libérés dans le cadre de l'opération d'échange « n'avaient pas encore été jugés ».
Évoquant la question du retour des réfugiés en Syrie, M. Hariri a déclaré : « Nous souhaitons le retour des réfugiés chez eux le plus tôt possible. Le problème est que cette question est régie par des lois internationales que nous devons respecter. »
Le Premier ministre a fait état de la disposition de l'État libanais à entamer des négociations avec Daech, pavant la voie à la libération des neuf militaires.

Le Premier ministre, Saad Hariri, a affirmé hier que le Liban « ne tolérera plus aucune forme de terrorisme sur son territoire ».Lors d'un point de presse tenu après sa rencontre avec le directeur de la Sûreté, le général Abbas Ibrahim, M. Hariri a indiqué que « l'État a rempli son devoir en effectuant des négociations avec le front Fateh el-Cham ».« Nous sommes finalement...

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