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Économie - Grille des salaires

Khoury met en garde contre une hausse illicite des prix

Le ministre de l’Économie et du Commerce (2e à partir de la droite) s’est exprimé en marge d’une conférence organisée au siège du CES à Beyrouth. Photo ANI

Le ministre de l'Économie et du Commerce, Raëd Khoury, a indiqué hier à L'Orient-Le Jour que le ministère allait veiller à ce que les commerçants n'augmentent pas leurs prix avant l'entrée en vigueur des mesures fiscales adoptées par le Parlement pour financer la nouvelle grille des salaires de la fonction publique.
« La direction de la protection du consommateur (DPA, rattachée au ministère de l'Économie) multiplie les contrôles et sanctionne les commerçants qui augmentent illégalement leurs prix (en prétextant répercuter la hausse des taxes). Selon la loi, les contrevenants encourent des amendes pouvant aller jusqu'à 70 millions de livres (plus de 46 000 dollars) en fonction de la gravité de l'infraction », a déclaré M. Khoury. S'exprimant en marge d'une conférence organisée à Beyrouth par le Conseil économique et social (voir encadré), le ministre a reconnu que la centaine d'inspecteurs affectés à la DPA « ne peuvent pas contrôler simultanément les prix sur l'ensemble du territoire ». Il a néanmoins souligné que ces derniers obtenaient des « résultats probants » dans les zones qu'ils inspectaient.
Pour rappel, les députés ont approuvé, le 19 juillet, une vingtaine de mesures fiscales destinées à financer le relèvement de la grille des salaires – adoptée la veille. Ces dernières comprennent notamment le relèvement d'un point du taux de TVA (à 11 %) ou la hausse de taxes sur certains produits, comme l'alcool importé. L'examen de ces mesures par le Parlement avait débuté en mars, avant d'être interrompu, faute de quorum, et après qu'une partie de ces taxes eut été approuvée.
Si ces dernières ne sont toujours pas entrées en vigueur – le texte doit être publié au Journal officiel pour être exécutoire –, certains commerçants avaient profité de l'annonce de leur adoption pour augmenter illégalement leurs prix, avant d'être rappelés à l'ordre. Seule exception : les prix des paquets de cigarettes et des boîtes de cigares sur lesqueles la loi prévoit d'appliquer des taxes forfaitaires de respectivement 0,16 et 0,33 dollars. Cette hausse a en effet été répercutée dès mars par la Régie libanaise des tabacs et des tombacs – qui est sous la tutelle du ministère des Finances.

Le ministre de l'Économie et du Commerce, Raëd Khoury, a indiqué hier à L'Orient-Le Jour que le ministère allait veiller à ce que les commerçants n'augmentent pas leurs prix avant l'entrée en vigueur des mesures fiscales adoptées par le Parlement pour financer la nouvelle grille des salaires de la fonction publique.« La direction de la protection du consommateur (DPA, rattachée au...

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