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Économie - Hydrocarbures

L’Iran espère signer 10 nouveaux contrats

Le champ gazier iranien Pars-Sud. L’Iran dispose des deuxièmes réserves mondiales de gaz, après la Russie, et des quatrièmes réserves mondiales de pétrole. Photo d’archives/Reuters

Dans la foulée du contrat conclu avec un consortium international mené par le français Total, l'Iran espère signer « environ dix contrats » dans les prochains mois pour exploiter ses immenses ressources pétrolières et gazières, a indiqué un responsable iranien hier.
Depuis 2016, « nous avons signé 30 protocoles d'accord » et « nous espérons que d'ici les six à dix mois qui viennent, nous pourrons signer environ dix contrats supplémentaires », a déclaré Reza Dehghan, un des responsables de la Compagnie nationale iranienne (NIOC) en charge des négociations avec les compagnies pétrolières intéressées pour revenir dans ce pays. Actuellement, l'Iran mène « 26 négociations parallèles dans des projets » d'exploration et de production de pétrole, a ajouté Amir H. Zamaninia, vice-ministre iranien du Pétrole. Les deux responsables s'exprimaient lors du Congrès international du pétrole à Istanbul, où l'industrie pétrolière et gazière est réunie jusqu'à demain.
L'Iran dispose des deuxièmes réserves mondiales de gaz, après la Russie, et des quatrièmes réserves mondiales de pétrole. D'ici à la fin 2021, le pays veut augmenter sa production de pétrole d'environ 4 millions de barils par jour, actuellement à 5,7 millions de barils par jour, a indiqué M. Zamaninia. Et le pays aura besoin pour cela de 140 milliards de dollars d'investissement, « dont au moins les deux tiers » pourraient venir de compagnies étrangères, a dit M. Dehghan.
Lundi dernier, le groupe français Total, à la tête d'un consortium international, a signé un accord de 4,8 milliards de dollars pour développer le champ gazier de Pars-Sud 11, devenant la première compagnie occidentale à revenir dans ce pays.
Un retour rendu possible par la levée partielle des sanctions internationales en vertu de l'accord signé en 2015. Il a ouvert la porte aux investissements étrangers nécessaires à la relance de l'économie iranienne. Même si, depuis, le président américain Donald Trump a beaucoup critiqué cette ouverture à l'égard de Téhéran.

Source : AFP

Dans la foulée du contrat conclu avec un consortium international mené par le français Total, l'Iran espère signer « environ dix contrats » dans les prochains mois pour exploiter ses immenses ressources pétrolières et gazières, a indiqué un responsable iranien hier.Depuis 2016, « nous avons signé 30 protocoles d'accord » et « nous espérons que d'ici les six à dix mois qui...

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