L’ambassadrice des États-Unis, Elizabeth Richard, sur le podium, à Faqra, avec les représentants des trois pôles du pouvoir. Photo : ambassade US
À l'occasion du 24e anniversaire de l'indépendance américaine, l'ambassadrice Elizabeth Richard a organisé une cérémonie, hier, sur le site archéologique de Faqra à Kfardebiane. Animé par la bande de musiciens « Jazz Education Abroad », dirigée par Grammy Dr Gene Aitkin, l'événement a réuni des officiels libanais, des parlementaires et des partenaires de l'ambassade au sein de la société civile, du milieu universitaire, du développement, des arts, des entreprises et des médias. Le chef de l'État était représenté par le ministre César Abi Khalil, le président de la Chambre par le député Ali Bazzi et le président du Conseil par le ministre Ghattas Khoury.
Dans une allocution, Mme Richard a fait part du défi américain, lié au maintien de la démocratie. « La société américaine fait face à un débat passionné sur ses priorités, en particulier sur la façon dont le pays équilibre aujourd'hui ses besoins de sécurité avec ses idéaux d'une société ouverte et diversifiée », a-t-elle souligné.
Évoquant les défis du Liban, l'ambassadrice US a observé que certains de ses problèmes viennent de l'extérieur, comme le conflit à sa frontière orientale et la crise des réfugiés. Mais que certains défis sont d'ordre interne et doivent être résolus par les autorités et la population.
Elizabeth Richard a enfin rappelé les « racines communes » des deux peuples libanais et américain. « Notre langue et notre forme de gouvernement sont nées dans la Rome antique. Vos ancêtres ont exploré les terres romaines et développé des relations commerciales et culturelles. Nous aimons penser que les États-Unis ont perfectionné la mondialisation. Mais nous savons que vos ancêtres l'ont inventée », a-t-elle observé, précisant que les deux pays « partagent tant d'intérêts et de valeurs ».
« Nous croyons en cette relation et investissons dans un avenir partagé », a conclu la diplomate, rappelant les investissements américains au Liban qui se montent à 4 milliards de dollars au cours des 10 dernières années, dans le développement, l'éducation et la sécurité. Sans compter qu'un milliard de dollars sera investi dans la nouvelle ambassade, « symbole de l'engagement américain à long terme » au pays du Cèdre. Et d'espérer « 200 années de plus d'amitié et de partenariat entre nos deux nations ».