Le bloc du Futur a tenu hier sa réunion sous la présidence de Fouad Siniora.
Le bloc parlementaire du Futur présidé par Fouad Siniora a mis l'accent, lors de sa réunion hebdomadaire, hier, sur le fait que « le Hezbollah a, à deux reprises, raté la chance de bâtir sur des succès qu'il avait réalisés » sur le terrain.
Le courant du Futur a dit « regretter » que le Hezbollah n'ait pas réussi à « édifier et consolider l'entente et la paix civile entre les Libanais en l'an 2000 », suite au retrait des troupes israéliennes, le 25 mai de cette année-là. « Une occasion qu'il a de nouveau ratée lorsqu'elle s'était présentée une nouvelle fois en 2006, à la faveur de l'offensive israélienne de juillet de la même année », a ajouté le bloc dans son communiqué, en estimant que le Hezbollah avait à l'époque « dilapidé la solidarité du peuple et de l'État libanais qui s'étaient ralliés à la résistance contre cet ennemi destructeur ». « En dépit de ces occasions manquées, la possibilité de retourner dans le sein d'un État libanais rassembleur » existe encore.
Commentant l'annonce faite, jeudi dernier, par Hassan Nasrallah au sujet d'un démantèlement des positions militaires de son parti à la frontière syrienne, le bloc a relevé que ce « repositionnement limité » que « le secrétaire général du Hezbollah a voulu amplifier » est une occasion de « redonner aux autorités libanaises les pleins pouvoirs dans les territoires évacués par le Hezb le long de la frontière orientale ». « Cela servira de prélude au contrôle de l'ensemble de cette frontière », a souligné le bloc.
Hassan Nasrallah avait justifié le démantèlement de ces positions par le fait que « la mission » de son parti dans le secteur frontalier en Syrie « a été accomplie ». « Maintenant, c'est à l'État libanais de prendre en charge cette région », avait-il affirmé.
QUAND IL POUSSERAIT DES DENTS AUX POULES !
21 h 41, le 17 mai 2017