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Culture - Disparition

Fattoum n’est plus

Najah Hafiz, alias Fattoum His Bis.

L'actrice syrienne Najah Hafiz est décédée d'une crise cardiaque à l'âge de 78 ans. Rendue célèbre par le rôle de Fattoum His Bis dans la série Sah el-Nom, elle a incarné la femme dont Ghawwar el-Tocheh (joué par Doureid Lahham) était épris. Une scène en particulier restera gravée dans les cellules mnémoniques des spectateurs qui suivaient la série satirique – filmée à Damas et suivie dans tout le monde arabe – durant la fin des années 70 et début des années 80 : celle où Ghawar, derrière les barreaux de sa prison, fredonne à sa dulcinée la chanson, Fattoum Fattoum Fattoumé. Et Fattoum, la femme au caractère bien trempé, à la langue bien fourchue, de rester insensible aux avances de son amoureux transi...
Dans une entrevue accordée au journal koweïtien al-Anba' en 2015, Najah Hafiz avait indiqué qu'elle devait son rôle le plus célèbre au metteur en scène Khaldoun el-Maleh. Elle avait également exprimé sa tristesse et sa déception de ne pas bénéficier de la reconnaissance du syndicat des artistes, ni de l'État syrien auquel il est affilié.
L'actrice avait entamé sa carrière dans les années soixante, d'abord au cinéma (Rihlat azab, al-Los el-Zarif, Amtar Sayfiyya) puis dans des séries télévisées (al-Badil, Ahlam Mou'ajjala, Azhar el-Chita'). Parmi ses dernières réalisations, sa participation à la série comique Fetet l3ebet (2013), réalisée par Moustafa el-Birquaoui.

 

 

L'actrice syrienne Najah Hafiz est décédée d'une crise cardiaque à l'âge de 78 ans. Rendue célèbre par le rôle de Fattoum His Bis dans la série Sah el-Nom, elle a incarné la femme dont Ghawwar el-Tocheh (joué par Doureid Lahham) était épris. Une scène en particulier restera gravée dans les cellules mnémoniques des spectateurs qui suivaient la série satirique – filmée à Damas...

commentaires (1)

Une page de notre enfance disparait; c'est triste que ces personnes à qui la télévision et le cinéma leurs doivent beaucoup finissent seules et très peu reconnues. Nul n'est prophète dans son pays.

Rémi Souhaid

18 h 25, le 09 mai 2017

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Commentaires (1)

  • Une page de notre enfance disparait; c'est triste que ces personnes à qui la télévision et le cinéma leurs doivent beaucoup finissent seules et très peu reconnues. Nul n'est prophète dans son pays.

    Rémi Souhaid

    18 h 25, le 09 mai 2017

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