La commission parlementaire libanaise des Finances a entamé mardi matin l'examen du projet de loi de budget pour 2017, approuvé le 27 mars par le Conseil des ministres. Elle a auditionné le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil. D'autres séances sont prévues.
"Il nous importe de savoir quels sont les objectifs de ce budget et les avancées qu'il prévoit", a déclaré Ibrahim Kanaan, président de la commission, exprimant sa volonté que le budget pour 2018 soit voté dans les délais.
"Le projet de budget devrait traduire le plan économique, les objectifs et la vision du gouvernement", a indiqué de son côté le chef des Kataëb, Samy Gemayel, dont le parti n'est pas représenté au gouvernement. "Le budget ne peut être adopté sans un accord sur la clôture des comptes", a-t-il ajouté. Et de demander au cabinet : "Quel est votre plan pour empêcher un désastre économique?"
Le 12 avril, le chef de l'État Michel Aoun avait signé un document transférant le projet de loi de budget au Parlement. Le texte a ensuite été transmis par le président de la Chambre Nabih Berry à la commission des Finances.
Dans l'avant-projet de 1.200 pages, préparé par M. Hassan Khalil, une hausse des taxes est prévue, notamment afin de financer la nouvelle grille des salaires du secteur public. Le Liban n'a plus voté de budget depuis 2005.
"Il nous importe de savoir quels sont les objectifs de ce budget et les avancées qu'il prévoit", a déclaré Ibrahim Kanaan,...
Les plus commentés
Les médias iraniens annoncent la mort du président Raïssi dans un accident d'hélicoptère
La mort de Raïssi : enjeux et conséquences
Le HCR de plus en plus sous le feu des critiques