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Liban - Discours

Aoun ajourne d’un mois la séance parlementaire pour « mettre tout le monde devant ses responsabilités »

Hariri assure que le travail se poursuit « de jour comme de nuit » pour parvenir à une entente sur une nouvelle loi électorale.

Le président de la République, s’adressant hier soir à la nation. Photo Dalati et Nohra

Le président de la République Michel Aoun a choisi de s'adresser à la nation en direct, hier soir, pour annoncer qu'il faisait usage de l'article 59 de la Constitution pour ajourner la session parlementaire qui était prévue aujourd'hui et au cours de laquelle la Chambre devait décider de s'autoproroger, en validant un projet de loi proposé par le député Nicolas Fattouche.
Le visage fermé, le président a rappelé la teneur de son discours de prestation de serment, « dans lequel j'ai prêté allégeance à la Constitution ». « Lorsque j'ai été élu président, j'ai juré de protéger le Liban et ses lois, de sauvegarder l'avenir et l'unité et la paix du Liban », a-t-il martelé. Il a également dit que le pacte national, désormais partie intégrante de la Constitution, appelle à la tenue d'élections « selon une loi nouvelle qui puisse être garante de la coexistence et de la juste représentation », soulignant dans ce contexte la nécessité de corriger la représentation politique du peuple et de renouveler la confiance de celui-ci dans les institutions. « Alors que nous nous approchons de l'expiration du mandat de la Chambre des députés, j'ai décidé d'ajourner la tenue de la séance de demain pour une durée d'un mois, conformément au texte de l'article 59 de la Constitution libanaise », a-t-il ensuite solennellement déclaré, précisant qu'il permettait ainsi à « tout le monde d'endosser ses responsabilités ».
Pour rappel, l'article 59 dispose que le président de la République « peut ajourner la séance de la Chambre pour une durée n'excédant pas un mois. Il ne peut le faire deux fois dans la même session ».
Peu de temps avant l'annonce télévisée de Michel Aoun, le Premier ministre Saad Hariri s'était exprimé sur le perron du palais présidentiel à l'issue de son entretien avec le chef de l'État. Répondant aux questions des journalistes, M. Hariri a joué la carte de l'optimisme et de la détermination. « Nous travaillons dur pour éviter la prorogation du mandat de la Chambre », a-t-il dit, avant d'ajouter que sa position « concernant le vide institutionnel est connue ». « Je suis en train d'œuvrer avec le président Aoun et le président de la Chambre Nabih Berry afin de parvenir à des ententes. Nous allons travailler dur pour chercher des solutions et rassurer les Libanais », a-t-il affirmé. « Nous allons parvenir à nous entendre et nous travaillons de jour comme de nuit pour tomber d'accord sur une nouvelle loi électorale », a-t-il ajouté.

Le président de la République Michel Aoun a choisi de s'adresser à la nation en direct, hier soir, pour annoncer qu'il faisait usage de l'article 59 de la Constitution pour ajourner la session parlementaire qui était prévue aujourd'hui et au cours de laquelle la Chambre devait décider de s'autoproroger, en validant un projet de loi proposé par le député Nicolas Fattouche.Le...

commentaires (3)

LE PROBLEME RESIDE CHEZ LA PARTIE A L,APPARTENANCE NON NATIONALE...

LA LIBRE EXPRESSION

11 h 08, le 13 avril 2017

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Commentaires (3)

  • LE PROBLEME RESIDE CHEZ LA PARTIE A L,APPARTENANCE NON NATIONALE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 08, le 13 avril 2017

  • president impotent qui mouline de l'air

    George Khoury

    07 h 46, le 13 avril 2017

  • "Pure" esbroufe boSSfèèèr Orange-Amère !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    05 h 02, le 13 avril 2017

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