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Liban - Table ronde

Quatre facteurs essentiels pour assurer l’égalité de genre

Mettre fin à la discrimination et la violence, assurer l'indépendance de la société civile et libérer le système éducatif de tout stéréotype lié au genre sont les piliers du renforcement du rôle de la femme.

Les quatre participants à la table ronde. Photo ANI

« Ce que nous sommes tous en train de faire aujourd'hui autour de cette table ronde est essentiel, mais il n'est pas suffisant. » C'est ainsi que Jean Oghassabian, ministre d'État aux Droits de la femme, a entamé son propos au cours d'une table ronde organisée sous son patronage à l'hôtel Riviera, à Beyrouth, sous le thème : « Des recommandations ministérielles au renforcement des politiques de l'égalité de genre ». Ont participé à la table ronde le leader des Kataëb, le député Samy Gemayel, la directrice adjointe de la délégation de l'Union européenne, Julia Koch, et la coprésidente de l'Initiative féministe euro-méditerranéenne, Leila el-Ali.
D'entrée de jeu, le ministre Oghassabian a notamment souligné la nécessité de mettre en application dans les plus brefs délais les recommandations ministérielles sur les droits de la femme « pour que notre mission soit accomplie ».
M. Gemayel a relevé dans ce cadre que la situation des femmes au Liban est confrontée à deux grands défis. Il s'agit de les protéger de la discrimination et de tout type de violence, et d'assurer leur intégration dans la vie politique et dans le domaine public. Le chef des Kataëb a ensuite énuméré les nombreuses propositions de loi que son parti avait présentées au Parlement, estimant que « le dossier des droits de la femme a connu au cours des six dernières années un progrès remarquable ».
Alors que Mme Koch a souhaité voir les femmes participer aux prochaines élections législatives non seulement en tant qu'électrices mais aussi en tant que candidates, Mme Ali a exprimé son espoir d'arriver à des conclusions concrètes lors des sept conférences qui auront lieu dans sept pays arabes, à la lumière de la conférence de Beyrouth.

Unifier les efforts
D'une manière générale, les intervenants ont affirmé, en substance, que quatre éléments-clés garantissent le renforcement du rôle de la femme. Il est notamment vital de mettre fin à la discrimination pratiquée contre les femmes ainsi qu'à la violence sous toutes ses formes. Mais comment y arriver ? Maya Zeghrini, chef du département de la promotion du rôle de la femme au sein des Forces libanaises, a proposé aux organisations militant pour les droits de la femme d'unifier leurs efforts et de collaborer ensemble pour obtenir le maximum de résultats. Elle les a appelées sur ce plan à coopérer avec le gouvernement et les partis politiques, notamment avec les départements concernés par cette cause au sein des partis.
Pour sa part, la vice-présidente du Rassemblement démocratique des femmes libanaises, Caroline Succar Slaiby, a souligné l'importance d'une réforme du système éducatif afin qu'il soit plus moderne et libéré des stéréotypes liés au genre. « Inculquer aux nouvelles générations, dès le bas âge, des idées selon lesquelles les femmes et les hommes ne sont pas égaux et que leurs rôles respectifs dans la société sont très différents l'un de l'autre ne fait que renforcer la mentalité patriarcale et misogyne qui règne actuellement », a-t-elle affirmé.

« Ce que nous sommes tous en train de faire aujourd'hui autour de cette table ronde est essentiel, mais il n'est pas suffisant. » C'est ainsi que Jean Oghassabian, ministre d'État aux Droits de la femme, a entamé son propos au cours d'une table ronde organisée sous son patronage à l'hôtel Riviera, à Beyrouth, sous le thème : « Des recommandations ministérielles au renforcement des...

commentaires (5)

Théorie gauchocrate invasive ...comme en France d'ailleurs ,au nom du socialisme anxiogène, toujours vouloir transformer les différences humaines naturelles, en inégalités sociales ...! pour mieux tenter de niveler la société , pourtant le mensonge visible est dantesque ,d'abord, car personne , ne peut être l'égal des différences des autres ...! ni devant une/des lois , ni sous une dictature dogmatique quelconque visible ou invisible , ni même devant une religion ...ce refus ancestral s'appelle tout simplement la liberté ...!

M.V.

10 h 33, le 09 avril 2017

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Commentaires (5)

  • Théorie gauchocrate invasive ...comme en France d'ailleurs ,au nom du socialisme anxiogène, toujours vouloir transformer les différences humaines naturelles, en inégalités sociales ...! pour mieux tenter de niveler la société , pourtant le mensonge visible est dantesque ,d'abord, car personne , ne peut être l'égal des différences des autres ...! ni devant une/des lois , ni sous une dictature dogmatique quelconque visible ou invisible , ni même devant une religion ...ce refus ancestral s'appelle tout simplement la liberté ...!

    M.V.

    10 h 33, le 09 avril 2017

  • “Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.” de Charles Baudelaire Extrait de Fusées

    FAKHOURI

    10 h 27, le 09 avril 2017

  • JE SUIS POUR L,EGALITE CERTES ! MA REACTION N,ETAIT QU,UNE ANECDOTE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 39, le 08 avril 2017

  • POUR QU,IL Y AIT EGALITE INTEGRALE A 100PCT DES GENRES IL FAUT QUE : 1 - LA FEMME PUISSE FAIRE PIPI DEBOUT. 2 - L,HOMME PUISSE DEVENIR ENCEINT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 42, le 08 avril 2017

  • Egalité homme-femme (ou "femme-homme" pour respecter l'ordre alphabétique) bien sûr! et il y a encore au Liban, beaucoup à faire dans ce sens. Mais pour quoi donc se référer à l'invraisemblable théorie du "genre"?

    Yves Prevost

    07 h 13, le 08 avril 2017

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