Rima al-Sabah, entourée du congressman Darell Issa (à gauche) et du général James Jones.
Tous les honneurs de l'American Task Force For Lebanon (ATFL) étaient dédiés, le 22 mars, à Rima al-Sabah, ambassadrice de bonne volonté auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), et Carmen Chahine Debanné, fondatrice de l'Association CLES. Deux Libanaises, deux messages humanitaires et une même préoccupation pour une enfance en quête d'attentions particulières. Depuis 19 ans, à partir des États-Unis, l'American Task Force For Lebanon œuvre pour le Liban et célèbre ce qu'il y a de meilleur chez ses fils, où qu'ils soient dans le monde. L'ATFL est composée d'éminentes personnalités américaines d'origine libanaise et de lobbyistes qui œuvrent en commun pour que le pays de leurs ancêtres demeure libre, souverain et prospère, et pour faire fructifier ses liens avec les USA. Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, qui se trouvait en visite de travail à Washington, et son épouse Chantal étaient conviés à la soirée de gala, ainsi que plusieurs personnalités du tout-Washington.
Une responsabilité à partager
Le mot d'accueil a été prononcé par Spencer Abraham, ancien secrétaire à l'Énergie sous le mandat du président George W. Bush et membre de l'ATFL. Suivi par ce témoignage, purement américain : « Cette soirée est spéciale pour moi car j'ai l'honneur de vous présenter une amie très chère, qui a l'énergie de plusieurs généraux à quatre étoiles et un grand cœur, Rima al-Sabah. » Paroles de connaisseur, émises par un général à quatre étoiles, James Jones, qui a notamment été le commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR) et membre du Conseil national de sécurité dans l'administration Obama. Il a rappelé que Rima al-Sabah a pu réunir, par le biais de levées de fonds, 19 millions de dollars qui ont été octroyés à l'éducation d'enfants syriens réfugiés au Liban et en Jordanie.
Après l'avoir remercié, de même que l'ATFL, l'épouse de l'ambassadeur du Koweït à Washington, cheikh Salem al-Sabah, née Boulos, a confié : « Plus d'un million de personnes ont trouvé refuge au Liban. Le gouvernement et le peuple libanais se sont montrés hospitaliers. Hélas, cette présence pèse sur les communautés locales. C'est là qu'intervient le rôle du HCR pour partager cette responsabilité supplémentaire avec le pays hôte. » Les al-Sabah, toujours sur la A-list (celle de l'élite) de la capitale fédérale, ont été surnommés le Power couple. Rima n'a cessé de mettre sur pied de spectaculaires levées de fonds dans leur résidence pour des causes humanitaires. Ses appels ont toujours été entendus par les bans et arrière-bans du monde de la politique, de la finance, du cinéma et de la culture. George et Laura Bush, Bill et Hillary Clinton, Condoleezza Rice ont défilé chez elle, de même qu'une pléiade de vice-présidents, de secrétaires d'État, de généraux et de stars hollywoodiennes, parmi lesquels Angelina Jolie, Leonardo DiCaprio, Michael Douglas ou encore Catherine Zeta-Jones.
Best of the best
Puis c'était au tour du congressman républicain de Californie, également d'origine libanaise, Darrell Issa, de présenter Carmen Chahine Debanné, saluant au passage sa générosité et ses actions dans l'humanitaire, et précisant : « C'est ce que nous célébrons en vous, de même que l'amie qui fait partie de la catégorie des best of the best. » Carmen Chahine Debanné a remercié l'ATFL et Darrell Issa pour leur haute appréciation de son association philanthropique, CLES (Centre libanais pour l'éducation spécialisée). Vivant avec sa famille à New York, elle a confié, le plus naturellement du monde : « Nous voulons donner en retour à notre pays d'origine ce qui nous a été donné, en participant à un meilleur futur et en partageant un désir de paix. » Son frère Carlos Chahine, acteur et metteur en scène, avait réalisé une vidéo pour l'association la montrant, dès son enfance, dans son environnement familial, particulièrement en vacances dans un pittoresque village du Liban-Nord, Mazraet Bani-Saab (Bécharré), durant la cueillette des pommes.
Le mot de la fin était réservé à Peter Tannous, l'un des piliers de l'ATFL, qui a fait un survol des personnalités américaines d'origine libanaise devenus de grands noms de la vie publique.
La veille, le Dr Ziyad Idriss et son épouse Nina avaient donné un dîner en l'honneur de Rima al-Sabah auquel avaient été conviés, entre autres : Ray Irani, célèbre pour sa direction de l'Occidental Petrolium et grand ami de l'ATFL, de même que les anciens ministres libanais Mohammad Youssef Beydoun (en visite aux États-Unis), Jihad Azour, qui vient d'occuper le poste de directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, à Washington, et enfin Habib Debs, à la tête de « Advanced Technology Systems Company » et qui partageait, avec Ghada Ray Irani, le parrainage de ce gala.
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