Rechercher
Rechercher

Économie - France

Le FN exclut un contrôle des capitaux en cas de sortie de l’euro

Marine Le Pen promet, en cas de victoire à la présidentielle, un référendum général sur les « quatre souverainetés, budgétaire, monétaire, territoriale et législative ». Stéphane Mahé/Reuters

En France, le Front national n'entend « en aucun cas » mettre en place « un contrôle des mouvements de capitaux ni des mouvements de change » s'il arrivait au pouvoir et engageait une sortie de l'euro, a affirmé à l'AFP Bernard Monot, « stratégiste économique » du parti. Interrogé sur cette question, l'eurodéputé a répondu par la négative. Pour lui, pas de risque de fuite de capitaux à l'étranger, « car tout le système bancaire européen est en état d'urgence ». Le FN mise plutôt, pour l'éviter, sur « la communication, l'échange, en disant que rien ne se fera sans l'accord des Français ».
Marine Le Pen promet régulièrement un référendum général sur les « quatre souverainetés, budgétaire, monétaire, territoriale et législative » à l'issue de la négociation avec l'UE. « On va travailler avec le système bancaire français qui va coopérer avec l'État-stratège », croit savoir M. Monot, ancien cadre d'institutions financières. « Au niveau national, on veut un nouveau franc français, avec parité de un pour un », détaille-t-il.
Aux autres membres de la zone euro, « on proposera d'entrer dans un euro monnaie commune à l'échelon international pour les grandes entreprises, les banques, pour qu'il y ait des échanges et transferts, via le mécanisme de taux de change européen 2 » (MCE II), qui définit le cadre de coopération en matière de politique monétaire entre l'eurosystème et les pays de l'UE qui préparent leur passage à l'euro, ajoute M. Monot. « Du coup, on reviendra dans une sorte de serpent monétaire européen », comme l'avait déjà assumé Marine Le Pen en octobre dans un entretien à Foreign Affairs, « mais avec des marges de fluctuation plus larges qu'avant » et qui nécessitent évidemment l'accord des autres pays.

(Source : AFP)

En France, le Front national n'entend « en aucun cas » mettre en place « un contrôle des mouvements de capitaux ni des mouvements de change » s'il arrivait au pouvoir et engageait une sortie de l'euro, a affirmé à l'AFP Bernard Monot, « stratégiste économique » du parti. Interrogé sur cette question, l'eurodéputé a répondu par la négative. Pour lui, pas de risque de fuite de...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut