Rechercher
Rechercher

Économie - Lobbying

Taxes : les professionnels de l’immobilier expriment leurs inquiétudes

« Les professionnels de l’immobilier au Liban sont déjà assujettis à 17 types de taxes », a déploré le coordinateur de l’alliance des professionnels de l’immobilier au Liban, Massaad Farès (au pupitre). Photo P.H.B.

L'alliance des professionnels de l'immobilier au Liban, qui regroupe plusieurs syndicats de ce secteur, a affirmé hier lors d'une conférence de presse organisée à la Chambre de commerce de Beyrouth (CCIAB) son opposition aux nouvelles mesures fiscales prévues pour le secteur.
« Les professionnels de l'immobilier au Liban sont déjà assujettis à 17 types de taxes », a ainsi déploré le coordinateur de l'alliance et ancien président du syndicat des agents et consultants immobiliers au Liban (Real), Massaad Farès, considérant que la situation économique du secteur, « en net ralentissement » depuis 2010, ne lui permettait pas d'en assumer davantage.
L'alliance – qui représente le syndicat des agents et consultants immobiliers (Real), l'Association des promoteurs immobiliers (Redal), le syndicat des entrepreneurs de travaux publics ou encore le syndicat des experts immobiliers – a également demandé au gouvernement de « consulter les professionnels de l'immobilier afin de mettre en place un panier de taxes équitables » qui lui permettre de financer le Trésor sans pénaliser le secteur. « Nous sommes conscients de la nécessité d'adopter une nouvelle grille des salaires et ne sommes pas opposés à l'idée de devoir nous acquitter de nouvelles taxes, sauf si ces dernières aggravent notre situation », a dit M. Farès à L'Orient-Le Jour.

Taxer les logements vacants
Selon lui, les professionnels de l'immobilier sont particulièrement « préoccupés » par deux mesures fiscales actuellement en discussion. La première, prévue dans le projet de loi destinée à financer la grille des salaires, introduit un impôt de 15 % sur les plus-values immobilières réalisées par les particuliers. Cette mesure n'a pas encore été approuvée par le Parlement lors des deux séances plénières organisées il y a une semaine dédiées à l'examen de ce texte.
La seconde mesure dénoncée par les professionnels de l'immobilier vise le projet du gouvernement de taxer les propriétés vacantes pendant plus d'un an. Selon l'avant-projet de budget déposé en août dernier au Conseil des ministres – qui a finalisé sa discussion mais n'a pas encore adopté le texte ni précisé son contenu amendé –, la taxe pourrait être calculée « sur la base de 50 % des recettes générées par le logement pendant qu'il était inoccupé ».
« La première de ces mesures va supprimer un des avantages fiscaux les plus prisés par les acquéreurs étrangers, tandis que la seconde va accentuer la pression fiscale sur les propriétaires qui n'arrivent pas à vendre ou à louer leurs biens assez vite », a avancé M. Farès, qui a rappelé que « le marché n'est toujours pas revenu à son niveau d'il y a six ans ». Un rapport sur le secteur publié hier par Fransabank souligne entre autres que « ce marché a notamment été affecté par la faiblesse de la demande des expatriés et des ressortissants des pays du Golfe » depuis 2010. Pour rappel, les transactions immobilières ont augmenté de 1,36 % en 2016 à 64 248 opérations, tandis que leur valeur totale s'est appréciée de 5,89 % sur la même période, à 8,48 milliards de dollars. Malgré cette reprise, ces dernières traduisent toujours respectivement le deuxième plus mauvaise performance (après 2015) enregistrée depuis 2009 en volume et depuis 2010 en valeur, selon le cadastre.

P.H.B.

L'alliance des professionnels de l'immobilier au Liban, qui regroupe plusieurs syndicats de ce secteur, a affirmé hier lors d'une conférence de presse organisée à la Chambre de commerce de Beyrouth (CCIAB) son opposition aux nouvelles mesures fiscales prévues pour le secteur.« Les professionnels de l'immobilier au Liban sont déjà assujettis à 17 types de taxes », a ainsi déploré le...

commentaires (2)

1 - QUAND ON VEND UN APPARTEMENT ACHETE A 100 POUR 200 IL FAUT BIEN PAYER L,IMPOT DE 15PCT ET ON PROFITE TOUJOURS DES 85PCT RESTANTS. LA TAXE EST SUR LA PLUS VALUE REALISEE. 2 - LES -PROPRIETES ACHETEES ET INOCCUPEES PAIENT DES TAXES PARTOUT DANS LE MONDE. NON VENDUES PAIENT DE MOINDRES TAXES MAIS PAIENT QUAND MEME...

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 54, le 22 mars 2017

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • 1 - QUAND ON VEND UN APPARTEMENT ACHETE A 100 POUR 200 IL FAUT BIEN PAYER L,IMPOT DE 15PCT ET ON PROFITE TOUJOURS DES 85PCT RESTANTS. LA TAXE EST SUR LA PLUS VALUE REALISEE. 2 - LES -PROPRIETES ACHETEES ET INOCCUPEES PAIENT DES TAXES PARTOUT DANS LE MONDE. NON VENDUES PAIENT DE MOINDRES TAXES MAIS PAIENT QUAND MEME...

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 54, le 22 mars 2017

  • sachant que la speculation sur l'immobilier est nocive, en tout temps , le gouvernement Swisse interdit la vente de nouveaux maisons/appartements durant 5 ans ..... malheureusement cela est inapplicable au Liban, puisque on se permet de vendre un aprt SANS devoir l'enregistrer de suite au registre foncier.

    Gaby SIOUFI

    11 h 36, le 22 mars 2017

Retour en haut