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Économie - Lobbying

Le patronat dénonce une hausse des taxes pour le financement de la grille des salaires

Les organismes économiques faisant part au Premier ministre Saad Hariri de leur refus des hausses des taxes, le 21 février au Grand Sérail. Photo ANI

Les organismes économiques (OE), une organisation patronale présidée par le PDG de la Fransabank, Adnane Kassar, ont tenu hier une réunion consacrée aux nouvelles taxes prévues pour financer la grille des salaires de la fonction publique.
Le Parlement doit discuter dès aujourd'hui les deux projets de lois portant respectivement sur la nouvelle grille – dont le coût a été plafonné à 1 200 milliards de livres (793,1 millions de dollars) – et la vingtaine de mesures fiscales devant permettre de la financer. Parmi ces mesures figurent notamment le relèvement d'un point du taux de TVA (à 11 %) ou les hausses de deux points de l'impôt sur les bénéfices des sociétés de capitaux (à 17 %) et de l'impôt sur les intérêts bancaires (à 7 %).
« Les OE refusent la hausse des taxes (...) et considèrent que ces mesures fiscales visent d'abord le secteur financier et les secteurs productifs. Elles auront des conséquences désastreuses sur l'ensemble de l'économie, qui est déjà en récession en raison de la crise syrienne », a dénoncé l'organisation dans un communiqué. « C'est une période qui ne permet pas une hausse des taxes. (...) Le financement de la grille peut se faire grâce aux 850 millions de dollars que rapportera la taxe sur les revenus générés par les opérations d'ingénierie financière réalisées entre la Banque du Liban (BDL) et les banques », ont suggéré les OE.
Début mars, l'Association des banques du Liban (ABL) avait déclaré dans un communiqué que les revenus engendrés par les banques à travers ces opérations menées l'an dernier par la BDL allaient bien être assujettis à l'impôt sur le revenu des sociétés de capitaux en 2017 et pourraient rapporter jusqu'à 850 millions de dollars de revenus au Trésor, si son taux est relevé à 17 %. Pour rappel, la BDL a affirmé avoir cédé dans le cadre de ces opérations, entre mai et août 2016, plus de 12 milliards de dollars de titres de dette publique en devises à des banques libanaises et leur avait racheté des obligations publiques en livres pour un montant équivalent, à taux d'escompte de 0 %.
Les OE dénoncent depuis des mois les hausses de taxes prévues initialement dans l'avant-projet de budget discuté en Conseil des ministres, avant que la plupart d'entre elles ne soient renvoyées en commission avec la grille. Ils avaient notamment rencontré fin février le Premier ministre, Saad Hariri, à cet effet.

Les organismes économiques (OE), une organisation patronale présidée par le PDG de la Fransabank, Adnane Kassar, ont tenu hier une réunion consacrée aux nouvelles taxes prévues pour financer la grille des salaires de la fonction publique.Le Parlement doit discuter dès aujourd'hui les deux projets de lois portant respectivement sur la nouvelle grille – dont le coût a été plafonné à 1 200 milliards de livres (793,1 millions de dollars) – et la vingtaine de mesures fiscales devant permettre de la financer. Parmi ces mesures figurent notamment le relèvement d'un point du taux de TVA (à 11 %) ou les hausses de deux points de l'impôt sur les bénéfices des sociétés de capitaux (à 17 %) et de l'impôt sur les intérêts bancaires (à 7 %).« Les OE refusent la hausse des taxes (...) et considèrent que ces mesures...
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