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Économie - Liban - Dette

S&P maintient une perspective « stable » pour la note du Liban

En septembre 2016, l’agence avait décidé de relever sa perspective de « négative » à « stable », après l’avoir fait baisser à négative un an plus tôt. Archives AFP

L'agence de notation financière Standard & Poor's (S&P) a maintenu vendredi sa perspective d'évolution de la note de la dette souveraine du Liban à « stable ».
La note de la dette à long terme reste fixée à « B- » et celle pour les emprunts à court terme à « B », aussi bien pour les emprunts en monnaie locale qu'en devises étrangères. La note « B-/B » correspond à des emprunts considérés comme « très spéculatifs », dont l'émetteur ne présente qu'une assez faible sécurité de remboursement sur le long terme.
L'agence a en outre précisé dans un communiqué que le maintien de la perspective « stable » traduit sa confiance dans le fait que « les flux des dépôts bancaires seront suffisants pour soutenir les besoins d'endettement du gouvernement ainsi que les besoins de financements externes du pays pour les douze prochains mois ». Elle relève également, parmi les signaux positifs, la période de « stabilité politique » que traverse actuellement le pays et le « climat de confiance » qui en découle. S&P salue également « les efforts fournis pour normaliser les relations avec les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ».
Sur le plan des finances publiques, l'agence prévoit une stabilisation du déficit des comptes courants à environ 17,1 % du PIB sur la période 2017-2020. L'agence prévoit que les besoins de financements extérieurs soient respectivement de 127,4 % et de 131,4 % en 2017 et 2018, et mise sur une stabilisation du déficit public autour de 8,5 % du PIB d'ici à 2020. « L'équilibre budgétaire sera soutenu par une hausse des revenus de l'État, grâce à une amélioration de l'activité économique. La fin de la paralysie politique et la hausse des prix du pétrole vont soutenir les flux de remises et le tourisme des expatriés en provenance des pays du CCG », note encore S&P. L'agence relève cependant que « les dépenses structurelles, incluant le coût du personnel et les transferts à Électricité du Liban, continueront de (peser) sur les finances publiques » et anticipe un ratio dette publique/PIB autour de 130 % à partir de 2018.
Pour rappel, S&P a abaissé la note du Liban en novembre 2013. En septembre 2016, l'agence avait décidé de relever sa perspective de « négative » à « stable », après l'avoir fait baisser à négative un an plus tôt.

L'agence de notation financière Standard & Poor's (S&P) a maintenu vendredi sa perspective d'évolution de la note de la dette souveraine du Liban à « stable ».La note de la dette à long terme reste fixée à « B- » et celle pour les emprunts à court terme à « B », aussi bien pour les emprunts en monnaie locale qu'en devises étrangères. La note « B-/B » correspond...

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