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Sport - Sports extrêmes - Focus

Surfeur, wingsuiter ou skater : ils sont tous fous !

Le wingsuiter suisse Mathias Wyss, ou « l’homme volant ». Photo AFP

Quand un wingsuiter rencontre un surfeur, qu'est-ce qu'ils se disent ? « Mais tu es fou ! » Regards croisés de ces fêlés des sports extrêmes.
« Au surfeur, au skieur ou au wingsuiter, je leur dis : "Mais tu es fou de faire ça, tu es malade, c'est dangereux !"
Et eux me disent la même chose ! Tu es fou d'aller à 100 m de profondeur ! » s'amuse David Carrera, apnéiste de son État. Cet Italien, qui repousse sans cesse les limites à coups de records du monde, a découvert les mondes de ses comparses à l'occasion d'un film, Don't Crack Under Pressure – Season Two.
Réalisé dans le cadre de la Nuit de la glisse – festival de sports extrêmes –, le film, réalisé par Thierry Donard et diffusé dans plus de mille salles en Europe puis dans le monde, mélange les genres avec pour dénominateur commun la glisse et le goût de l'extrême. Seize riders ont partagé la vie de l'autre. À ce jeu-là, c'est le wingsuiter suisse Mathias Wyss qui a le plus fasciné. « C'est sans doute le plus fou. C'est le seul truc où vous ne pouvez pas vous arrêtez une fois que vous êtes lancé. Et si vous stoppez... », relève le Norvégien Karsten Gefle, adepte du ski freeride (dévaler des pentes montagneuses sur des pistes non balisées).
Wyss est ce qu'on appelle un « homme volant », il s'élance dans le ciel depuis un avion, équipé d'une tenue en forme d'aile (wingsuit) qui lui permet de planer. Mais lui assure qu'il n'est pas fou. « Je suis réellement une personne responsable », plaide-t-il, fort de ses 2 000 sauts. Et pour lui aussi, les fous, ce sont les autres. « Je trouve que les skieurs sont fous, que les surfeurs sont complètement fous. Ce que je fais leur paraît surréaliste parce que très peu d'entre eux ont déjà sauté d'un avion et encore moins porté une wingsuit. Mais une fois que vous êtes dedans et que vous vous entraînez régulièrement, vous vous rendez compte que ce n'est pas si fou que ça », assure-t-il.
Wyss ne se sent pas différent des autres larrons : « On a tous la même mentalité : on adore être dans la nature, se donner à 150 %, partir à l'aventure, essayer de nouvelles choses et repousser les limites. » Un discours largement partagé alors que tous parlent de la famille des sports extrêmes et que certains voient nombre de similitudes. Seul l'environnement diffère.
Matahi Drollet, un Tahitien prodige du surf, est allé à la rencontre de la neige dans les fjords norvégiens. « Je suis admiratif de ce qu'ils font. Quand j'ai essayé le snowboard, je me suis cassé les deux bras ! Et c'était même pas extrême ! » raconte le jeune homme de 20 ans, habitué des grosses vagues de 15 mètres et qui flirte avec le danger. « On dit qu'on est des fous, mais on est plus accroché à la vie qu'eux », dit-il. Et pourtant, il risque sa vie à chaque plongeon en mer ; c'est ce qui l'anime.
Drollet a été épaté par le snowboard et, bien sûr, chez les snowboarders, le surf est une folie pure. « Le surf m'impressionne. Jamais de ma vie je ne surferai une telle vague !
Je ne veux pas mourir ! »
affirme l'Américain Matt Annets, qui se dit « addict au snowboard ». Tous ou presque vivent de leur passion, sans limite mais avec une parfaite maîtrise. La folie en toute conscience...

(Source : AFP)

Quand un wingsuiter rencontre un surfeur, qu'est-ce qu'ils se disent ? « Mais tu es fou ! » Regards croisés de ces fêlés des sports extrêmes.« Au surfeur, au skieur ou au wingsuiter, je leur dis : "Mais tu es fou de faire ça, tu es malade, c'est dangereux !"Et eux me disent la même chose ! Tu es fou d'aller à 100 m de profondeur ! » s'amuse David Carrera, apnéiste de...

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