Pour la première fois en près de quatre ans, aucun des 19 membres de la zone euro n'a été en déflation durant le mois de janvier, un encouragement pour la Banque centrale européenne (BCE) dans sa longue lutte qui vise à ramener l'inflation à 2 %. Mercredi dernier, l'agence de statistique de l'Union européenne a confirmé une estimation selon laquelle les prix à la consommation dans la zone monétaire avaient augmenté de 1,8 % par rapport à ceux de l'année précédente, soit un bond du taux d'inflation de 1,1 %. Ce dernier se rapproche de l'objectif de la BCE, mais reste toujours en dessous du taux espéré, c'est-à-dire de 2 %. Pour la première fois depuis février 2013, Eurostat a noté que les prix à la consommation étaient plus élevés sur l'année pour tous les membres de la zone euro. Depuis, la reprise des prix de l'énergie a entraîné une hausse constante de l'inflation. La Banque centrale craint la déflation, car une fois que cette dernière prend place, il est difficile d'y échapper (comme le prouve l'expérience du Japon). Néanmoins, des divergences persistent entre les membres de la zone euro en ce qui concerne le taux d'inflation. La Banque centrale a indiqué qu'elle ne considérera pas de « tapering » tant qu'il n'aura pas été possible de maintenir l'inflation autour de son objectif. Cela nécessiterait une reprise du rythme d'augmentation des prix des autres biens et services. Cependant, le taux d'inflation de base, qui exclut l'énergie, l'alimentation, l'alcool et le tabac, est demeuré inchangé à 0,9 % et inférieur par rapport à celui de janvier 2016.
Cet article est réalisé par Fidus
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