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Moyen Orient et Monde

Le Pen se met à dos les syndicats de policiers et de magistrats

Marine Le Pen et Gilbert Collard au Salon de l’agriculture à Paris, le 27 février 2017. Joel Saget/AFP

Les déclarations de Marine Le Pen sur les juges et les fonctionnaires, appelés à ne pas appliquer des consignes du gouvernement, suscitent l'ire des syndicats de magistrats et de policiers, un corps courtisé par son parti, le Front national (FN). Au cours d'un meeting à Nantes dimanche, la candidate à la présidentielle, dont le parti est visé par plusieurs enquêtes judiciaires, avait demandé aux fonctionnaires « à qui un personnel politique aux abois demande d'utiliser un pouvoir d'État pour surveiller les opposants, pour organiser à leur encontre des coups tordus ou des cabales d'État, de se garder de participer à de telles dérives ». Et d'ajouter : « Dans quelques semaines, ce pouvoir politique qui n'a plus rien à perdre ou de comptes à rendre aura été balayé par l'élection », et « ces fonctionnaires devront assumer le poids de ces méthodes illégales ». L'Union syndicale des magistrats (USM) « dénonce les menaces à peine voilées et inédites de représailles à l'encontre des fonctionnaires en charge d'une des affaires concernées », a réagi hier le syndicat majoritaire au sein de la magistrature, sans toutefois citer la présidente du FN. Même indignation des syndicats de police, y compris Alliance, classé à droite et majoritaire chez les gardiens de la paix. « Alliance police nationale dénonce la gravité de ces propos menaçants prononcés par une candidate à la mandature suprême », a dit dans un communiqué l'organisation, qui insiste sur « l'impartialité » des forces de l'ordre. « Les policiers, quels qu'ils soient, ne sauraient être un défouloir pour les prétendants aux plus hautes fonctions étatiques », a tonné un autre syndicat de policiers, Synergie-Officiers, dans un communiqué.

Les déclarations de Marine Le Pen sur les juges et les fonctionnaires, appelés à ne pas appliquer des consignes du gouvernement, suscitent l'ire des syndicats de magistrats et de policiers, un corps courtisé par son parti, le Front national (FN). Au cours d'un meeting à Nantes dimanche, la candidate à la présidentielle, dont le parti est visé par plusieurs enquêtes judiciaires, avait...

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