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Culture - Associations

La Ressource culturelle, désormais à Beyrouth, recherche un(e) directeur(rice)

L'organisation régionale tenait récemment son assemblée générale annuelle dans la capitale libanaise où son siège social vient d'être transféré du Caire. Rana Yazigi (directrice sortante), Reem Khattab (responsable des programmes) et Hanane Hajj Ali (cofondatrice et membre de l'assemblée générale) en expliquent les tenants et aboutissants.

Rana Yazigi, directrice sortante d’al-Mawred al-Thakafy.

Al-Mawred al-Thakafy, ou la Ressource culturelle, est une organisation culturelle régionale à but non lucratif. « Sa mission principale est de soutenir la culture et les arts dans la région arabe, explique Rana Yazigi, directrice sortante de l'ONG. C'est le premier appui direct aux artistes de la région. Nous proposons ainsi des bourses, des aides pour des mobilités dans la région et dans le monde, des événements ou encore des formations professionnelles. »
Des aides financières donc, mais pas seulement. « Une partie de notre travail se focalise sur la politique culturelle, l'administration culturelle et les formations en lien avec ces spécialités », précise-t-elle. D'où la création d'un nouveau master dans ce domaine qui débutera en septembre prochain à l'Université Hassan II à Casablanca, au Maroc, en collaboration avec l'Université Heildsheim en Allemagne. À signaler, parmi la liste considérable des programmes et activités proposés par al-Mawred al-Thakafy : le Spring Festival et l'école d'art d'al-Darb al-Ahmar, au Caire.
Tous les deux ans, la Ressource culturelle organise un festival artistique qui se déroule simultanément dans plusieurs villes arabes. « C'est l'un des festivals qui proposent une programmation artistique de très grande qualité sans être commerciaux, déclare Hanane Hajj Ali. C'est là où l'on découvre vraiment des bijoux d'artistes. C'est une plateforme où l'on vise à réunir des artistes internationaux et des talents locaux, soutenus par al-Mawred, comme Ali Chahrour, Nancy Naous, Tania el-Khoury... Nous organisons également des ateliers de travail avec des activistes pour débattre des frontières, des libertés, etc. »
L'association est également fière d'être l'instigatrice, en coopération avec la fondation Aga Khan, de la création d'une école de cirque et de musique dans une région marginalisée et pauvre du Caire. « L'école d'al-Darb al-Ahmar accueille des jeunes entre 10 et 20 ans, souvent sans perspective d'avenir, explique Hanane Hajj Ali. Depuis, des artistes professionnels ont été formés. Ils se sont présentés au Liban et ont remporté un grand succès. »
Et pour prouver que le changement se fait aussi et surtout par la culture, l'artiste Hanane Hajj Ali rappelle qu'« en septembre 2016, à l'initiative d'IETM (International Network for Contemporary Performing Arts), près d'une centaine d'artistes et activistes se sont réunis à Beyrouth pour soutenir les artistes libanais et arabes dans leur bataille contre la censure et défendre la liberté d'expression. C'est dans ce cadre-là que nous avons pu soumettre au ministre de la Culture un projet de loi contre la censure pour le théâtre et le cinéma ».

Jongler avec les écueils
L'implantation du siège social d'al-Mawred al-Thakafy à Beyrouth est récente et non anodine. En effet, jusqu'en 2014, l'association était basée en Égypte. « Pour être tout à fait honnête, il n'est pas toujours facile de travailler dans les pays arabes, avoue Rana Yazigi. Certes, Beyrouth est une ville très riche lorsque l'on parle de culture et de créativité artistique. Cependant, il y a encore beaucoup de défis pour les artistes, et nous savons tous que des films ont été interdits dans les salles. Nous ne disons pas que c'est la capitale de la liberté, nous disons que c'est encore un espace important artistiquement parlant, et que c'est un espace qui peut être un moteur pour la région. »
« Nous arrivons jusqu'à maintenant à jongler avec les écueils, malgré les guerres, malgré les déceptions survenues après les révolutions, malgré les euphories qui ont mené à des impasses, enchaîne Hanane Hajj Ali. C'est aussi pour cela que nous nous sommes délocalisés et que nous avons choisi le Liban, pour qu'à partir de là, nous puissions poursuivre notre rayonnement dans les pays arabes. »

Plusieurs postes à pourvoir
Le poste de directrice d'al-Mawred al-Thakafy se libérant, l'association cherche une personne qui soit capable de mener plus en avant cette expérience. « C'est un travail très stimulant et en même temps unique, indique Rana Yazigi. Le projet que porte l'association est très intéressant, mais aussi difficile. C'est un emploi très prenant, qui évolue sans cesse, qui demande aussi une certaine connaissance de la région. Étant donné que les bureaux sont à Beyrouth, nous sommes à la recherche de quelqu'un qui soit basé ici. Toute personne désireuse de postuler peut le faire avant le 28 février. » Il convient de signaler que l'association cherche également de nombreux collaborateurs.

Al-Mawred al-Thakafy, ou la Ressource culturelle, est une organisation culturelle régionale à but non lucratif. « Sa mission principale est de soutenir la culture et les arts dans la région arabe, explique Rana Yazigi, directrice sortante de l'ONG. C'est le premier appui direct aux artistes de la région. Nous proposons ainsi des bourses, des aides pour des mobilités dans la région et dans...

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Et comment les candidats peuvent-ils postuler sans adresse (pas même mail) indiquée?

Marionet

09 h 54, le 11 février 2017

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Commentaires (1)

  • Et comment les candidats peuvent-ils postuler sans adresse (pas même mail) indiquée?

    Marionet

    09 h 54, le 11 février 2017

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