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Moyen Orient et Monde - Palais de Verre

Les USA annoncent un grand « changement » dans les rapports avec l’Onu

Nikki Haley, la nouvelle ambassadrice américaine à l’ONU, hier à New York. Stephanie Keith/Reuters

La nouvelle représentante permanente des États-Unis auprès de l'ONU, l'ambassadrice Nikki Haley, qui vient de prendre ses fonctions, prévient qu'un grand changement s'opérera aux Nations unies. C'est du moins ce qu'elle a annoncé hier avec beaucoup d'enthousiasme. « Je vous dirai que nous avons démarré sur les chapeaux de roue. Il y a un nouveau US/UN (États-Unis/ONU). Nous en avons parlé à l'équipe hier, et vous allez voir un changement dans la manière avec laquelle nous opérerons » , a-t-elle lancé. « Il ne s'agit plus de travailler plus dur, mais de travailler plus intelligemment, et nous avons une équipe fantastique à l'ONU pour le prouver », a-t-elle souligné. L'ambassadrice Haley s'adressait ainsi à la presse au Palais de Verre avant la présentation de ses lettres de créance au secrétaire général Antonio Guterres. Cette annonce du « changement » a suscité interrogation et perplexité dans les milieux médiatiques.

L'ancienne gouverneure de la Caroline du Sud, 45 ans, est une ex-sikh convertie associée au mouvement Tea Party. Elle a été mise en avant comme faisant partie de la nouvelle génération de personnalités politiques républicaines. À la fois talentueuse et issue de l'immigration, comme le sénateur de Floride Marco Rubio qu'elle a appuyé lors des primaires présidentielles de 2016, elle s'est rangée derrière le vainqueur, Donald Trump. Mme Haley semble tout à fait à l'aise dans ses nouvelles fonctions. C'est avec assurance qu'elle met en exergue la nouvelle approche onusienne que compte initier l'administration Trump.

 

(Lire aussi : Trump voudrait réduire la contribution des Etats-Unis à l'ONU)

 

« Force et action »
« Notre but avec l'administration est de montrer la valeur des Nations unies. Nous allons montrer notre valeur, c'est-à-dire notre force, hausser notre voix, nous assurer de l'appui de nos alliés, que nous allons, tout autant, soutenir. Nous identifierons ceux qui n'ont pas notre appui et nous répondrons en conséquence », a insisté la nouvelle représentante américaine. « C'est un moment de force, un moment pour l'action, un moment pour faire des choses », a-t-elle ponctué.

« Cette administration est prête à intervenir, je suis prête à intervenir, regarder l'ONU et tout ce qui fonctionne, nous allons faire mieux », a martelé Mme Haley. « Nous allons essayer de réparer tout ce qui ne fonctionne pas ; nous allons supprimer tout ce qui semble être obsolète et non nécessaire », a-t-elle affirmé. Et la déléguée US de conclure : « Mais c'est un temps pour un nouveau regard, de nouvelles forces, une nouvelle vision, et une grande expérience pour les rapports USA/ONU. »
Prié par la presse de commenter les propos de l'ambassadrice Haley, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, s'est contenté de rappeler que « les États-Unis sont un partenaire important. Nous sommes très heureux de les avoir ».

 

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La nouvelle représentante permanente des États-Unis auprès de l'ONU, l'ambassadrice Nikki Haley, qui vient de prendre ses fonctions, prévient qu'un grand changement s'opérera aux Nations unies. C'est du moins ce qu'elle a annoncé hier avec beaucoup d'enthousiasme. « Je vous dirai que nous avons démarré sur les chapeaux de roue. Il y a un nouveau US/UN (États-Unis/ONU). Nous en avons...

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Il serait temps de purger le "machin"...

M.V.

13 h 08, le 28 janvier 2017

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Commentaires (1)

  • Il serait temps de purger le "machin"...

    M.V.

    13 h 08, le 28 janvier 2017

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