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À La Une - Liban

Des associations de la société civile s'emparent à leur tour du dossier de la loi électorale

Les formations politiques campent sur leurs positions.

Plusieurs associations issues de la société civile ont organisé le 22 janvier 2017 à Beyrouth une marche pour réclamer la tenue des élections législatives à la date prévue, soit en mai prochain, sur base d'une nouvelle loi électorale adoptant le scrutin à la proportionnelle. AFP / ANWAR AMRO

Plusieurs associations issues de la société civile ont organisé dimanche à Beyrouth une marche pour réclamer la tenue des élections législatives à la date prévue, soit en mai prochain, sur base d'une nouvelle loi électorale adoptant le scrutin à la proportionnelle.

"Un Parlement pour tout le Liban"
Partis du siège du ministère de l'Intérieur en direction de la place Riad Solh, au centre-ville de la capitale, près des bureaux du Premier ministre et du siège du Parlement, situé place de l'Etoile, plusieurs dizaines d'activistes ont répondu à l'appel d'un réseau de 38 ONG réunis dans le cadre d'une nouvelle campagne intitulée "Un Parlement pour tout le Liban".

Des organisations telles que la Lade (Lebanese Association for Democratic Elections), la LTA (Lebanese Transparency Association), la Fédération des handicapés, le Conseil libanais de la femme, des syndicats sectoriels et plusieurs autres groupes à l'origine du mouvement de contestation civile né dans la foulée de la crise des déchets, animent cette campagne active sur les réseaux sociaux.

L'idée de l'adoption d'une nouvelle loi électorale est discutée depuis plusieurs jours. La loi en vigueur, basée sur la majoritaire plurinominale, est critiquée, du moins en apparence, par presque toute la classe politique, à l'exception notable des partisans du chef druze Walid Joumblatt. Le Courant patriotique libre (CPL), le Hezbollah et le mouvement Amal se sont prononcés en faveur de la proportionnelle, alors que d'autres formations, comme le Courant du futur et les Forces libanaises, défendent un mode de scrutin hybride alliant proportionnelle et majoritaire.

 

(Lire aussi : Machnouk entame les préparatifs des élections, sur la base de la loi en vigueur)

 

Déclarations
Dans la journée, plusieurs responsables politiques se sont exprimés sur ce dossier.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohammad Fneich, représentant le Hezbollah, s'est exprimé en faveur de la proportionnelle, soulignant que son parti ainsi que le mouvement Amal pourraient être lésés par ce mode de scrutin sur le plan électoral.

De son côté, Ibrahim Kanaan, secrétaire général du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, dont le CPL est la principale composante, a déclaré que l'adoption d'une nouvelle loi électorale constituait une exigence constitutionnelle. "Aucune formation politique ou communauté n'est ciblée", a-t-il affirmé.

Dans un mois, le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, doit convoquer le corps électoral pour pouvoir organiser les législatives à temps.

Plusieurs associations issues de la société civile ont organisé dimanche à Beyrouth une marche pour réclamer la tenue des élections législatives à la date prévue, soit en mai prochain, sur base d'une nouvelle loi électorale adoptant le scrutin à la proportionnelle.
"Un Parlement pour tout le Liban"Partis du siège du ministère de l'Intérieur en direction de la place Riad Solh, au...

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ILS/ELLES NE SAVENT PAS CE QU,ILS/QU,ELLES DEMANDENT...

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 25, le 22 janvier 2017

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  • ILS/ELLES NE SAVENT PAS CE QU,ILS/QU,ELLES DEMANDENT...

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 25, le 22 janvier 2017

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