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Économie

L’art du « deal »

L'investiture de Donald Trump aura lieu vendredi 20, mais le véritable « day one », celui où les décisions vont commencer à tomber, sera lundi 23. Trump veut aller vite sur beaucoup de sujets : lancer la construction du mur avec le Mexique, se retirer du TPP, abroger/remplacer l'Obamacare, accuser la Chine de manipulation de sa devise, adopter des mesures strictes anti-immigration... Toutes ces mesures ne sont pas faisables en un jour. Abroger une loi réclame de passer par le Congrès, mais pour ne pas décevoir ses électeurs, Trump va se concentrer sur les domaines où le président a la plus grande latitude, comme la politique commerciale. Quitter le TPP, traité qui n'est pas encore effectif, peut se faire d'un trait de plume. La chose est un peu plus ardue pour l'Alena. Il n'y aura pas de retrait immédiat, mais une demande de renégociation des termes pourrait vite être envoyée au Mexique et au Canada. Quant à la Chine, elle a longtemps encouragé la sous-évaluation de sa devise, c'est un fait admis, mais depuis deux ans, ses interventions ont surtout consisté à freiner la baisse du yuan en vendant ses réserves en dollars. Au bout du compte, accuser la Chine de manipulation, c'est engager un bras de fer diplomatique en vue de négociations futures. Comme toujours avec Trump, tout se comprend dans cette logique du « deal ». Ce n'est pas pour rien que son autobiographie, parue il y a trente ans, s'intitule : The Art of the Deal.

Cet article est réalisé par Fidus

L'investiture de Donald Trump aura lieu vendredi 20, mais le véritable « day one », celui où les décisions vont commencer à tomber, sera lundi 23. Trump veut aller vite sur beaucoup de sujets : lancer la construction du mur avec le Mexique, se retirer du TPP, abroger/remplacer l'Obamacare, accuser la Chine de manipulation de sa devise, adopter des mesures strictes...

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