Le bilan du quinquennat écoulé inspire de la "fierté" à Manuel Valls, Premier ministre entre 2014 et 2016, mais est "difficile à défendre" pour Arnaud Montebourg, interrogés jeudi soir lors du premier débat télévisé de la primaire organisée par le PS.
Invités à décrire en un mot le bilan de François Hollande, les sept candidats ont exposé des visions sensiblement différentes.
Manuel Valls a ainsi exprimé sa "fierté d'avoir servi les Français dans une période très difficile", en allusion aux attentats terroristes.
En revanche, selon Arnaud Montebourg, qui a quitté le gouvernement en août 2014 après avoir notamment été ministre de l'Economie, ce bilan est "difficile à défendre".
Benoît Hamon, parti du ministère de l'Education en même temps que M. Montebourg et après avoir exprimé des désaccords similaires sur la politique de M. Valls, a décrit un "sentiment d'inachevé, comme si nous étions restés au milieu du gué".
"Peut mieux faire", a abondé Jean-Luc Bennahmias, quand François de Rugy a évoqué un bilan "contrasté, en demi-teinte".
Plus en ligne avec l'action de l'actuel chef de l'Etat, Vincent Peillon a insisté sur "le sentiment d'une profonde incompréhension" quand la radicale de gauche Sylvia Pinel a parlé d'un "bilan à porter", malgré tout.
Invités à décrire en un mot le bilan de François Hollande, les sept candidats ont exposé des visions sensiblement...
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