Génération Orient : la jeunesse, l’art, la culture...

En 2016, L'Orient-Le Jour, en partenariat avec la Société Générale de Banque au Liban (SGBL), a lancé un gros projet culturel, entre concours et parrainage médiatique, intitulé Génération Orient. Un projet catalyseur qui implique deux piliers indispensables à toute société libre: la jeunesse et la culture. L'équipe culturelle du journal est ainsi partie à la recherche des enfants de cette génération d'artistes qui ont entre 18 et 35 ans et qui sont, avant tout, des agitateurs de culture. Six ont émergé en 2016 pour la première saison et douze autres verront le jour en 2017. Tous les mois, une édition de la page culture de L'OLJ braque ses plumes sur l'un(e) de ces soldat(e)s du beau et du bien pensé.

Six artistes ont rejoint les rangs de la résistance culturelle en 2016: le cinéaste Mir-Jean Bou Chaaya, la créatrice de mode Rayya Morcos, le danseur Ali Chahrour, la peintre Hala Ezzeddine (premier prix pour la cuvée 2016), le designer Marc Dibeh, et la musicienne Blu Fiefer. Leur résistance ne se fait pas avec les armes conventionnelles. Elle se fait avec le pinceau, le burin, la plume, l'objectif d'une caméra, un micro... Qu'ils utilisent leur corps pour s'exprimer ou des technologies nouvelles, la musique ou le design, la danse ou le théâtre, l'architecture ou l'art culinaire... Leur résistance raconte notre quotidien, elle s'inscrit dans les archives. Elle brise, surtout, les murs du silence et de l'indifférence. Et réveille la conscience des peuples.
Les enfants de la Génération Orient seront des agitateurs de culture, des symboles d'une arabité éclairée et triomphante, métissée et modérée, et des exemples à suivre. Des (re)faiseurs de Liban.