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À La Une - Liban

Loi électorale : les protagonistes campent sur leurs positions

Le CPL et les Kataëb mettent en garde contre le retard pris dans ce dossier.

Le bloc parlementaire du courant du Futur s'est à nouveau prononcé le 3 janvier 2017 en faveur de l'adoption d'une nouvelle loi électorale basée sur un scrutin hybride, alliant modes proportionnel et majoritaire. Photo Ani

Plusieurs blocs parlementaires libanais, qui ont effectué leur rentrée mardi, se sont exprimés sur l'adoption d'une nouvelle loi électorale avant les élections législatives prévues en mai prochain.

"Il est temps pour l'ensemble des formations politiques de déterminer leur position autour de la loi électorale car le temps va commencer à manquer", a déclaré le ministre de la Justice, Salim Jreissati, à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, dont fait partie le Courant patriotique libre fondé par le président libanais Michel Aoun. Le CPL, tout comme le Hezbollah et le mouvement Amal, se sont prononcés en faveur de la proportionnelle.

De son côté, les Kataëb ont déploré que certaines formations politiques ne considèrent pas le dossier de la loi électorale comme une priorité. Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire du bureau politique, le parti a mis en garde contre l'expiration du délai imparti qui "place le pays devant deux mauvaises options : la loi de 1960 que nous rejetons ou une troisième prorogation du mandat des députés qui constituerait un crime démocratique".

La loi actuellement en vigueur, dite de 1960, se fonde sur la majoritaire plurinominale. Cette loi est critiquée, du moins en apparence, par toutes les composantes politiques. Le gouvernement Hariri s'est fixé pour mission principale d'assurer la tenue du scrutin sur base d'une nouvelle législation. Dans cette éventualité, le scrutin pourrait être reporté pour des raisons dites "techniques". Le parti Kataëb a exprimé sa préférence pour la majoritaire uninominale.

Pour sa part, le bloc parlementaire du courant du Futur s'est à nouveau prononcé en faveur de l'adoption d'une nouvelle législation basée sur un scrutin hybride, alliant modes proportionnel et majoritaire. "Nous restons attachés à la loi hybride sur laquelle nous nous étions entendus avec le PSP (du leader druze Walid Joumblatt) et les Forces libanaises", dénonçant "la logique des armes miliciennes qui porte atteinte aux équilibres internes", en référence notamment au Hezbollah.

Le Parti syrien national social (PSNS) s'est, lui, exprimé, comme le Hezbollah, pour un scrutin à la proportionnelle intégrale. Mercredi, le leader des FL, Samir Geagea, avait estimé qu'une loi fondée sur un scrutin proportionnel intégral, n'avait pas de chance d'aboutir.

 

 

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Georges Naccache avait dit jadis : "Deux négations ne font pas une nation." Trente négations feraient-elles une nation ?

Un Libanais

20 h 00, le 03 janvier 2017

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Commentaires (1)

  • Georges Naccache avait dit jadis : "Deux négations ne font pas une nation." Trente négations feraient-elles une nation ?

    Un Libanais

    20 h 00, le 03 janvier 2017

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