Le parti Kataëb a déploré mardi que certaines formations politiques ne considèrent pas le dossier de la loi électorale comme une priorité.
"Nous nous étonnons que la loi électorale ne soit pas considérée comme une priorité", indique un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire du bureau politique du parti, mettant en garde contre l'expiration du délai imparti qui "place le pays devant deux mauvaises options : la loi de 1960 que nous rejetons ou une troisième prorogation du mandat des députés qui constituerait un crime démocratique".
La loi actuellement en vigueur, dite de 1960, se fonde sur la majoritaire plurinominale. Cette loi est critiquée, du moins en apparence, par toutes les composantes politiques. Le gouvernement Hariri s'est fixé pour mission principale d'assurer la tenue du scrutin sur base d'une nouvelle loi. Dans cette éventualité, le scrutin, dont la tenue est prévue en mai prochain, pourrait être reporté pour des raisons dites "techniques".
Les Kataëb se sont prononcés en faveur de l'adoption d'une nouvelle législation basée sur la majoritaire uninominale. Pour leur part, le CPL, le Hezbollah et le mouvement Amal sont pour la proportionnelle. Le courant du Futur, le PSP du leader druze Walid Joumblatt et les Forces libanaises s'étaient, eux, entendus sur un mode composite, alliant modes proportionnel et majoritaire.
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