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À La Une - Liban

Regain de tension à Aïn el-Héloué après l'assassinat d'un membre du Fateh

Ibrahim Mansour serait un garde du corps du général Sobhi Abou Arab, le responsable de la sécurité nationale palestinienne au Liban.

La tension est à nouveau montée jeudi dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, à la lisière de Saïda, au Liban-Sud, après la tentative d'assassinat d'un garde du corps d'un responsable du mouvement Fateh. Photo Ani

La tension est à nouveau montée jeudi dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, à la lisière de Saïda, au Liban-Sud, après l'assassinat d'un jeune Palestinien membre du Fateh.

Ibrahim Mansour a été attaqué dans l'après-midi par des hommes armés non identifiés à l'intérieur du camp palestinien. Grièvement touché, il a succombé plus tard à ses blessures. L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) l'avait initialement présenté comme un garde du corps du général Sobhi Abou Arab, le responsable de la sécurité nationale palestinienne au Liban au sein du Fateh, avant d'indiquer plus tard qu'il était un chauffeur de taxi.

 

Ibrahim Mansour, garde du corps du général Sobhi Abou Arab, tué le 29 décembre dans le camp de Aïn el-Héloué.
Photo Ani

 

Samedi, un autre garde du corps du général Abou Arab, Nidal Abou Tarbouch, avait été tué sous les balles d'un franc-tireur.

La tension est palpable depuis plusieurs jours dans le camp malgré la conclusion, vendredi dernier, d'un accord de cessez-le-feu pour mettre fin aux combats qui avaient opposé les deux jours précédant cet accord le Fateh aux groupuscules islamistes.

Ces combats avaient éclaté après l'assassinat, en début de semaine dernière, de Samer Hmayed, un homme proche aussi bien du Fateh que du groupe islamiste Isbat al-Ansar, et de l'un de ses compagnons, Abdel Karim Saleh. L'assassinat de Hmayed avait été suivi d'un autre à la fin de la semaine dernière, visant un élément du Fateh, Sleiman Abou Nemr.

Une source bien informée à Saïda avait indiqué il y a deux jours à L'Orient-Le Jour que "certaines parties encouragent l'apparition de ce genre de discorde à l'intérieur du camp pour pointer du doigt les îlots d'insécurité sunnites dans le pays, alors que le Liban entame une nouvelle phase avec l'élection d'un président de la République et la formation d'un nouveau gouvernement". Cette source a mis en garde également contre "une série d'attentats qui pourraient se produire à l'intérieur du camp et alimenter l'instabilité à Aïn el-Héloué durant de longues semaines, voire de longs mois".

Il semble que ce sont les forces fondamentalistes du camp, qui comptent parmi leurs membres des individus recherchés par la justice libanaise, qui entretiennent l'instabilité, voulant ainsi montrer que le Fateh a perdu de son pouvoir à l'intérieur du camp.

Aïn el-Héloué est le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban. L'armée libanaise, aux termes d'un accord très ancien, n'y entre jamais et la sécurité y est assurée par les factions palestiniennes. Une vive tension règne depuis longtemps au sein du camp entre les différentes factions présentes.

 

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Ibrahim Mansour a été attaqué dans l'après-midi par des hommes armés non identifiés à l'intérieur du camp palestinien. Grièvement touché, il a succombé plus tard à ses blessures....

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