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Les piratages russes gênent le rapprochement voulu par Trump

"Si la Russie, ou toute autre entité, faisait du piratage, pourquoi la Maison Blanche a-t-elle attendu si longtemps pour agir ? Pourquoi ne se sont-ils plaints qu'après la défaite d'Hillary ?", a écrit le président élu.

Les accusations d'implication directe du président russe Vladimir Poutine dans les opérations de piratage durant la campagne présidentielle américaine continuent de créer des remous à Washington, posant un défi majeur à la prochaine présidence de Donald Trump. Drew Angerer/Getty Images/AFP

Les accusations d'implication directe du président russe Vladimir Poutine dans les opérations de piratage durant la campagne présidentielle américaine continuent de créer des remous à Washington, posant un défi majeur à la prochaine présidence de Donald Trump.

Le président élu républicain Donald Trump a de nouveau insinué jeudi que la Maison Blanche de Barack Obama avait des intentions politiques en accusant la Russie de Vladimir Poutine d'être à l'origine des piratages informatiques contre sa rivale démocrate Hillary Clinton pendant la campagne électorale.

"Si la Russie, ou toute autre entité, faisait du piratage, pourquoi la Maison Blanche a-t-elle attendu si longtemps pour agir ? Pourquoi ne se sont-ils plaints qu'après la défaite d'Hillary ?", a écrit Donald Trump sur Twitter.
"C'était un mois avant l'élection, cela n'avait rien d'un secret", avait pourtant martelé il y a quelques jours Barack Obama dans une interview, en rappelant que ses services avaient publiquement pointé du doigt Moscou le 7 octobre, soit un mois avant le scrutin du 8 novembre.

Le nouvel homme fort de Washington semblait de plus en plus isolé dans son insistance à épargner Vladimir Poutine, un homme dont il a souvent admiré les qualités de leader et avec qui il croit possible de réchauffer les relations, alors que la Russie subit aujourd'hui des sanctions économiques imposées après l'annexion de la Crimée.

Il est extraordinaire que les conclusions des services de renseignements américains, de la CIA au FBI, soient ainsi rejetées par un futur commandant en chef. Il va ainsi à l'encontre de son propre parti, la fibre anti-russe chez les conservateurs américains étant plus vivace que jamais.

Un faucon conservateur du Sénat, Lindsey Graham, a apporté de l'eau au moulin en révélant mercredi que le FBI l'avait informé en août que son équipe de campagne avait subi un piratage de données. Les républicains du Congrès vont d'ailleurs lancer plusieurs enquêtes parlementaires sur le rôle de la Russie dans la campagne américaine.

Pour l'ancien patron de la CIA Michael Hayden, Donald Trump est "la seule personnalité américaine à ne pas encore avoir concédé que les Russes ont lancé une grande campagne clandestine d'influence contre les Etats-Unis". "Ce que dit M. Trump est la même chose que ce que dit M. Poutine à ce propos", a dit cet ex-chef espion sur CNN.

 

(Lire aussi : Le Kremlin et les élections américaines)

 

Le Kremlin dément
En octobre, l'administration Obama avait accusé la Russie d'avoir conduit des opérations de piratages contre des organisations politiques américaines --en fait, le parti démocrate et l'équipe d'Hillary Clinton-- afin d'interférer dans le processus électoral américain. Puis, après l'élection, un rapport de la CIA a fuité dans la presse, accusant cette fois directement le pouvoir russe d'avoir délibérément tenté de faire élire Donald Trump contre Hillary Clinton.

La chaîne américaine NBC a en outre rapporté mercredi, citant deux sources américaines anonymes, que "Poutine avait directement donné des ordres pour disséminer les documents démocrates piratés".
Selon la chaîne, Vladimir Poutine n'aurait jamais pardonné à Hillary Clinton des déclarations publiques faite lorsqu'elle était chef de la diplomatie américaine, mettant en doute en 2011 l'intégrité d'élections législatives en Russie. Une information démentie en bloc par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, comme des "absurdités".

Des dizaines de milliers de messages de responsables démocrates et du président de l'équipe de campagne d'Hillary Clinton, John Podesta, ont été dérobés puis mis en ligne en 2016, notamment dans le dernier mois avant le scrutin, jetant une lumière crue sur les délibérations internes du camp Clinton et brouillant le message de la candidate. Des candidats démocrates à des scrutins locaux ont également été ciblés, ont rapporté d'autres médias américains.

Dans l'entourage de Donald Trump, on assumait vouloir un nouveau départ avec les Russes.
"Si on peut travailler avec eux sur des projets importants et nécessaires, tels que vaincre le terrorisme islamique radical ou stopper l'Etat islamique, et si la Russie peut se joindre aux Etats-Unis à cette occasion, nous les écouterons", a expliqué sur MSNBC Kellyanne Conway, conseillère de M. Trump.

 

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Les accusations d'implication directe du président russe Vladimir Poutine dans les opérations de piratage durant la campagne présidentielle américaine continuent de créer des remous à Washington, posant un défi majeur à la prochaine présidence de Donald Trump.
Le président élu républicain Donald Trump a de nouveau insinué jeudi que la Maison Blanche de Barack Obama avait...

commentaires (2)

Ma3ouleh les usa 1ère puissance democratique mondiale tomber si bas ????????? LE MONDE A CHANGÉ LES EX GRANDS NE SONT PLUS QUE DES NAINS DEVANT LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE. ET CERTAINS NOUS DISENT DE LEUR FAIRE LA GUERRE. QUELS PETITS JOUEURS ALORS.

FRIK-A-FRAK

22 h 50, le 15 décembre 2016

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Commentaires (2)

  • Ma3ouleh les usa 1ère puissance democratique mondiale tomber si bas ????????? LE MONDE A CHANGÉ LES EX GRANDS NE SONT PLUS QUE DES NAINS DEVANT LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE. ET CERTAINS NOUS DISENT DE LEUR FAIRE LA GUERRE. QUELS PETITS JOUEURS ALORS.

    FRIK-A-FRAK

    22 h 50, le 15 décembre 2016

  • IL N,Y A PAS DE FUMEE SANS FEU... MAIS LE LOCAL ETAIT PLUS IMPORTANT QUE LE RUSSE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 37, le 15 décembre 2016

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