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À La Une - Liban

La fête de l'Indépendance relance les discussions autour de la formation du gouvernement

Bref aparté entre Aoun, Hariri, Berry et Salam.

Le chef du gouvernement libanais sortant Tammam Salam, le président Michel Aoun, le chef du Parlement Nabih Berry et le Premier ministre désigné Saad Hariri, au palais de Baabda, le 22 novembre 2016. Photo Dalati et Nohra

Les discussions autour de la formation du gouvernement ont été relancées mardi à l'occasion des cérémonies officielles de la fête de l'Indépendance. Le président libanais Michel Aoun, le chef du Parlement Nabih Berry et le Premier ministre désigné Saad Hariri, ainsi que le chef du gouvernement sortant Tammam Salam, se sont retrouvés au palais de Baabda pour un aparté.

Selon plusieurs médias locaux, les quatre hommes ont abordé la question du portefeuille ministériel dit "de services" qui reviendrait au courant des Marada, dirigé par Sleiman Frangié, candidat malheureux à l'élection présidentielle, soutenu par M. Berry. Selon la chaîne locale LBCI, le ministère de la Santé aurait été proposé à M. Frangié.

Selon plusieurs sources concordantes, le chef des Marada aurait récemment refusé le ministère de l'Education qui lui avait été attribué, préférant celui de l'Energie, auquel tient le Courant patriotique libre, des Télécoms, auquel M. Hariri semble attaché, ou des Travaux publics, attribué à M. Berry.

A cela s'ajoute le bras de fer qui oppose le président de la Chambre, missionné par le Hezbollah de négocier les portefeuilles qui seront attribués à la communauté chiite, à M. Aoun qui souhaiterait pouvoir nommer un ministre chiite.

Afin de satisfaire toutes ces demandes, la possibilité de former un gouvernement de 30 ministres, au lieu de 24, a de nouveau été mise sur la table lors de l'aparté de Baabda,

 

(Lire aussi : Le Liban fête le 73e anniversaire de son Indépendance)

 

Le processus de formation du cabinet a pris du plomb dans l'aile ces derniers jours notamment après la polémique qui a opposé, d'un côté, M. Aoun et le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, et de l'autre M. Berry et le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, sur le package deal et l'illégitimité du Parlement.

A l'issue de leur aparté, MM. Aoun, Salam, Hariri et Berry ont reçu les personnalités politiques et religieuses venues présenter leurs félicitations à l'occasion de la fête de l'Indépendance du Liban. A l'arrivée de l'ambassadeur de Syrie, Ali Abdel Karim Ali, M. Hariri s'est retiré un bref moment avant de regagner sa place.

Par ailleurs, le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohammad Abdel Rahman al-Thani, arrivera dans la journée de mercredi à Beyrouth, avec un message de l'émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani, adressé aux responsables libanais.  Le chef de la diplomatie qatarie doit rencontrer Michel Aoun, Nabih Berry, Tammam Salam, Saad Hariri ainsi que son homologue libanais, Gebran Bassil.

 

 

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commentaires (6)

A-T-IL TRIMBALLE AVEC LUI SALLET IL TINE ? PERSONNE N,EN MANGE... M3AFAN YIA TINE...

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 36, le 23 novembre 2016

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Commentaires (6)

  • A-T-IL TRIMBALLE AVEC LUI SALLET IL TINE ? PERSONNE N,EN MANGE... M3AFAN YIA TINE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 36, le 23 novembre 2016

  • Un petit rajout à mon premier commentaire. L'actuel ministre de la santé, Monsieur Waël Abou Faour n'est pas médecin...mais quel travail il a accompli, quelle conscience...professionnelle dans sa tâche de ministre de la santé ! Faudrait tout simplement le reconduire dans ses fonctions actuelles ! Ils trouveront certainement un autre ministère pour Monsieur Sleiman Frangié...parmi les 23 (donc 24-1) ou 29 (30-1) tickets de ministrables à distribuer! Irène Saïd

    Irene Said

    12 h 12, le 23 novembre 2016

  • POURQUOI CETTE RÉUNION EN DEHORS DE AIIN-EL-TINÉ ? ELLE EST ILLÉGAL DONC.

    Gebran Eid

    10 h 58, le 23 novembre 2016

  • SLEIMAN 2 MINISTRABLE DE LA SANTÉ DONC. JE NE SAVAIS PAS QU'IL EST UN DOCTEUR PROFESSEUR DE SANTÉ. DI DONC IL A FAIT DES ÉTUDES DE TOUTE SORTE CE MONSIEUR. HEUREUSEMENT QU'ON A QUELQU'UN DE CETTE VALEUR QUI VA S'EN OCCUPER DE NOTRE SANTÉ. C'EST IMPORTANT QUAND MÊME, IL FAUT CONNAITRE CE MILIEU ULTRA PROFESSIONNEL. MERCI À CE GRAND MONSIEUR QU'IL A PEÉFÉRÉ NOUS DONNER SON SAVOIR FAIRE ICI AU PAYS. ON EST CHANCEUX. YOUPPI AU SUIVANT.

    Gebran Eid

    10 h 48, le 23 novembre 2016

  • Ce cher Monsieur Sleiman Frangié à qui l'on pense proposer le ministère de la santé...a-t-il les qualifications pour un tel poste ? La santé, en général, elle est assurée et soignée par un médecin, encore plus si c'est de la santé publique, donc de toute un pays qu'il est question...non ??? J'en reviens à ma proposition: tant qu'a faire, organisez une super-tombola avec 24 ou 30 numéros, ça ira plus vite et sera tout aussi efficace que le système actuel de palabres sans fin qui n'aboutissent à rien, sauf en définitive à attribuer des ministères de façon aberrante et ridicule ! Irène Saïd

    Irene Said

    08 h 55, le 23 novembre 2016

  • Il faudrait un gouvernement de 129 ministres, englobant tous les deputes et Monsieur Gendre.

    Michel Fayad

    05 h 54, le 23 novembre 2016

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