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Oman: deux journalistes libérés sous caution avant un procès en appel

Deux journalistes condamnés à Oman à de la prison ferme en première instance pour un article dénonçant une affaire de corruption ont été remis en liberté sous caution en attendant leur procès en appel, a indiqué mardi un de leurs collègues.

Le rédacteur en chef du quotidien Azaman, Ibrahim al-Maamari, et son adjoint, Youssef al-Haj, avaient été condamnés à trois ans de prison ferme le 26 septembre par un tribunal d'Oman.
Ils avaient été reconnus coupables "d'atteintes au prestige de l'Etat et de mauvaise utilisation d'internet", un jugement dénoncé par les organisations de défense des droits de l'Homme comme une atteinte à la liberté de la presse.
Ils ont été libérés lundi soir en attendant leur procès en appel, qui doit s'ouvrir le 7 novembre, en échange d'une caution de 2.000 rials chacun (4.700 euros), a annoncé Zaher al-Abri, un de leurs collègues également condamné dans cette affaire mais à une peine moins lourde. M. Abri avait déjà été libéré sous caution.

Selon l'organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF), basée à Paris, le tribunal a réduit le montant de la caution exigée qui était initialement de 50.000 rials soit 117.500 euros.
"Ces trois journalistes ont été remis en liberté sous caution mais ils ne sont coupables d'aucun crime et les autorités devraient annuler toutes les charges retenues contre eux et autoriser de nouveau leur journal à être publié", a déclaré la directrice de RSF pour le Moyen-Orient Alexandra El Khazen.

Le journal Azaman reste fermé à la suite d'une décision des autorités d'Oman confirmée par la justice.
Cette mesure avait été prise à la suite d'un article du quotidien faisant état de corruption au sein du gouvernement et de pressions sur des juges pour accorder des privilèges à des personnalités influentes.
Le sultanat d'Oman figure au 125e rang sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF pour 2016.

Deux journalistes condamnés à Oman à de la prison ferme en première instance pour un article dénonçant une affaire de corruption ont été remis en liberté sous caution en attendant leur procès en appel, a indiqué mardi un de leurs collègues.
Le rédacteur en chef du quotidien Azaman, Ibrahim al-Maamari, et son adjoint, Youssef al-Haj, avaient été condamnés à trois ans de prison...