On le connaît courtois, souriant, talentueux, discret et aimable. Nommé en 2009 ambassadeur de l'Onu pour l'environnement, la star de la chanson n'a cessé de s'associer à des campagnes de sensibilisation contre les dangers de la pollution et leur impact sur le changement climatique. Cette année, c'est pour la sauvegarde des espèces en danger qu'il a prêté son image, dans le cadre de la campagne Wild for Life qui lutte contre le commerce illégal de ces magnifiques espèces. Lancée à Nairobi dans le cadre de l'Assemblée de l'Onu pour l'environnement, cette dernière campagne espère mobiliser des millions de personnes pour mettre fin à une activité qui décime le patrimoine naturel de nombreux pays.
Au même titre que le mannequin Gisèle Bündchen, le footballeur Yaya Touré ou encore l'acteur Ian Somerhalder, Ragheb Alamé s'est identifié à un animal en danger : le calao bicorne. «I am Rageb Alama, I am a helmeted hornbill», peut-on lire sur les affiches qui accompagnent la campagne. Cet oiseau au plumage blanc et noir, au cou, poitrail et une partie de la tête, des ailes et de la queue blancs, possède un impressionnant bec incurvé vers le bas, orné d'un casque jaune doré qui sert de corps de résonance. Le cri qui en sort est également impressionnant...
Le chanteur a choisi d'attirer les projecteurs sur le calao bicorne en raison de son casque inestimable recherché pour en faire des objets précieux en Chine, tout comme les cornes d'éléphants pourchassés pour leur ivoire.
Les échos de cette campagne sont arrivés jusqu'à Pékin, qui a pris la résolution d'afficher dans le terminal 3 de son aéroport international l'affiche de notre chanteur national, et cela pour une durée de 6 mois. «Nous devons tous et chacun agir, a-t-il précisé dans un communiqué de presse. Si ce n'est pas pour nous, faisons-le pour les générations futures.»
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