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Tunisie : le président fustige un parti islamiste radical

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a accusé jeudi le parti islamiste radical Hizb ut-Tahrir de saper l'autorité de l'Etat, et exigé de trouver une "solution" à l'encontre de ce mouvement interdit jusqu'à la révolution de 2011.

Mi-août, Hizb ut-Tahrir avait été suspendu d'activités pour un mois, à la demande de l'Etat, en raison "d'infractions répétées à la loi sur les associations". Mardi, cette sanction a toutefois été annulée par la justice pour "vice de forme".

Dans un communiqué, le parti islamiste s'était félicité, tout en fustigeant de nouveau un "harcèlement policier" à son encontre. "Que ce gouvernement, ses criminels et ses maîtres (anglo-saxons, ndlr) sachent que leur heure est arrivée et qu'il y aura des têtes et des mains qui seront coupées", avait-il écrit.

Même si le mouvement est ensuite revenu sur ces propos, le dossier a été évoqué par le président Essebsi lors d'une réunion du conseil de sécurité nationale.
"Désormais, ils menacent de couper vos têtes et vos mains. Qu'est-ce qu'on fait? (...) Il faut trouver une solution parce que leur outrecuidance envers l'Etat sape son autorité", a dit M. Caïd Essebsi, selon des extraits diffusés par la présidence.

Créé au début des années 1980, Hizb ut-Tahrir n'a été légalisé qu'en 2012, après la révolution contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
Depuis, ce parti qui réclame l'instauration de la charia, ou loi islamique, est toutefois fréquemment accusé de troubles à l'ordre public. En juin, son congrès annuel a été interdit pour "raisons de sécurité", en vertu de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis une vague d'attaques jihadistes sanglantes.

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a accusé jeudi le parti islamiste radical Hizb ut-Tahrir de saper l'autorité de l'Etat, et exigé de trouver une "solution" à l'encontre de ce mouvement interdit jusqu'à la révolution de 2011.Mi-août, Hizb ut-Tahrir avait été suspendu d'activités pour un mois, à la demande de l'Etat, en raison "d'infractions répétées à la loi sur les...