Moukheiber : Le comité de suivi, chaînon manquant

Le député Ghassan Moukheiber, qui est à l'origine de l'initiative du comité de suivi de la gestion des déchets, discutée hier au cours de la réunion, explique à L'OLJ que son importance réside dans la simultanéité qu'il instaure entre la solution durable et la solution temporaire.
Ce comité, qui devrait être formé de députés, de représentants de municipalités et de membres de la société civile, sera une autorité de coordination, de supervision et de contrôle, chargée de mettre au point un programme détaillé de gestion décentralisée des déchets, et de faciliter son exécution. « C'était, pour moi, le chaînon manquant, souligne-t-il. Auparavant, on ne parlait que de techniques. »
Le député confirme que les participants à la réunion d'hier se sont donné un délai d'un an pour que les municipalités mettent à disposition des terrains et qu'elles installent des centres de tri, ainsi que des centres de traitement, compostage ou autre. « La période intérimaire n'aura donc plus besoin de durer quatre ans, et les déchets envoyés aux décharges centrales seront d'autant moins volumineux et nuisibles », affirme-t-il.
Et ce comité, quelle forme juridique prendra-t-il ? « Ce sera une autorité mise en place en vertu d'un accord entre plusieurs parties, plutôt qu'une entité juridique pure », dit-il. Aura-t-il, dans ces conditions, les prérogatives nécessaires pour agir ? « Du fait de la participation de tant d'acteurs, ce comité aura du muscle et pourra atteindre son objectif », a-t-il ajouté.