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Liban

« Le Hezbollah œuvre pour un Liban fort en vue des négociations régionales... »

Le député Nawaf Moussawi, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, a stigmatisé hier « les campagnes menées contre les Brigades de la Résistance, qui sont une faction essentielle de la résistance au Liban ». « Nous savons les dessous de cette campagne », a-t-il ajouté, faisant allusion au discours du ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, vendredi dernier, dans lequel il avait qualifié les Brigades de la Résistance de « brigades d'occupation ». Ce discours répondait à un article publié la veille dans le quotidien al-Akhbar, dans lequel le chef des « Brigades » avait affirmé mener une mission à caractère militaire à l'intérieur du Liban. Pour Nawaf Moussawi, qui s'exprimait lors d'une célébration marquant les réussites aux examens scolaires officiels, à Kafra (Liban-Sud), « les campagnes politico-médiatiques contre les Brigades sont une tentative de nous entraîner dans des polémiques que nous avons décidé d'éviter ». « Ces campagnes, a-t-il affirmé, révèlent également les contradictions internes au sein d'un même camp (le courant du Futur) qui est actuellement divisé sur la présidentielle ». Des divisions que M. Moussawi a liées aux « hésitations du décideur régional dont relève ce camp (l'Arabie saoudite, NDLR), et qui n'a donné aucun signe concernant la candidature du général Michel Aoun à la présidence ». Or, pour le député hezbollahi, l'élection du chef du bloc du Changement et de la Réforme rétablirait « le partenariat véritable et la juste représentation confessionnelle prévus par Taëf ». « Nul n'a le droit de prétendre faire don de l'élection du général Michel Aoun à une partie intérieure ou extérieure : son élection reflète le droit à une représentation juste, a souligné M. Moussawi. Si d'aucuns tiennent au partenariat avec les chrétiens, ils doivent élire le général Michel Aoun. Et nous savons que plusieurs députés au sein du courant du Futur sont convaincus de cette option, mais ne peuvent contrarier la volonté de leur commandement régional. » Et de relancer l'appel du Hezbollah à « séparer le dossier libanais des dossiers régionaux ».
Pour le député Hassan Fadlallah, également membre du bloc du Hezbollah, « il y a une partie libanaise qui persiste dans le blocage et le refus des solutions, en pariant sur le temps comme elle l'avait fait, sans réussir, en 2006 (...) ». « Aujourd'hui, cette partie attend les développements étrangers dans l'espoir de mettre la main sur les rouages du pouvoir, affirme M. Fadlallah. Sauf que cette attente est inutile, et ne parviendra pas à changer l'équation intérieure. Notre voie est clairement tracée, et les chicaneries, les entêtements, les attitudes hautaines et les entreprises de blocage ne changeront rien à ce tracé », a-t-il poursuivi, lors de la cérémonie annuelle organisée par le Hezbollah à Chacra (Liban-Sud) en hommage aux « martyrs » du village. Qui plus est, « les changements extérieurs ne seront pas dans l'intérêt de l'autre camp », a-t-il conclu.
C'est sur cette dernière idée qu'a rebondi hier le président du comité exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, lors d'une cérémonie funèbre organisée par le parti à Kfartebnit, en présence du député Abdellatif Zein, membre du bloc berryste. « Le Liban ne sera pas victime des prochains compromis régionaux, mais sera fort par la résistance et ses martyrs, et cette force le fera accéder à une position privilégiée, la communauté internationale n'ayant de respect que pour les forts ». Il a appelé en outre « ceux qui ont fait preuve de faiblesse dans des situations sensibles et dangereuses (...) à se mettre à l'écart et à céder la place à ceux qui savent comment préserver le pays ». Il a estimé par ailleurs que c'est « selon la même logique de protection du pays par la résistance que nous œuvrons à préserver le pays par le dialogue et la raison ». « C'est dans ce cadre que s'inscrit notre appel au dialogue (...) alors que le camp opposé est soit incapable de prendre des décisions importantes, soit dans l'attente de l'étranger », a-t-il déclaré.
Une attente contre-productive, selon le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, pour qui « le rêve du régime saoudien de faire chuter le régime en Syrie par la politique ou par la force a pris définitivement fin, au vu de la nouvelle équation qui s'est établie en Syrie ». Et de poursuivre : « Nous sommes concernés par la bataille contre les takfiristes en Syrie parce que le tournant de cette bataille définira l'avenir du Liban. » S'exprimant lors de la première commémoration annuelle du décès de Ali Hassan Dib et d'autres « martyrs de la résistance islamique » dans le village de Kounine (Bint Jbeil), cheikh Kaouk a mis en garde contre « le danger imminent et stratégique que représentent l'État islamique et al-Nosra (ou l'actuel Fateh el-Cham), pour le Liban, lequel ne peut cohabiter avec un îlot takfiriste terroriste à l'intérieur ou au niveau de ses frontières. Il est de notre devoir national de poursuivre la bataille contre la présence takfiriste aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du territoire libanais », a conclu cheikh Kaouk.

Le député Nawaf Moussawi, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, a stigmatisé hier « les campagnes menées contre les Brigades de la Résistance, qui sont une faction essentielle de la résistance au Liban ». « Nous savons les dessous de cette campagne », a-t-il ajouté, faisant allusion au discours du ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, vendredi dernier, dans...

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Plus le Hezbollah perd de combattants, morts pour Bachar en Syrie, et plus ses dirigeants deviennent hargneux envers ceux qui les avaient avertis que sa participation dans les crimes en Syrie serait fatale pour lui-même et pour le Liban. Ne sachant plus comment justifier l'envoi de jeunes chiites servant de chair à canon au tandem Nasrallah-Bachar, les dirigeants du Hezbollah multiplient les meetings dans les villages du Sud pour accuser le mouvement du 14 mars de tous les maux émanant de la main-mise du hezbollah sur les institutions et le gouvernement. Soumis à wilayet El Fakih officiellement, il accuse le 14 de l'être à l'Arabie. A la tête de la corruption (port, AEROPORT, keptagon, médicaments....), il accuse les autres d'être des corrompus. Soumettant le liban à sa milice de tueurs et à ses chantages à l'assassinat et à ses coups d'état, il se vante d'être fort, donc d'être capable de diriger et d'imposer ses décisions. Et ce sont des miliciens comme Moussawi ou des autocrates comme Qaouk qui viennent nous donner des leçons de patriotisme et d'intégrité. Mentir et bluffer est devenu un mode de vie chez les dirigeants du Hezbollah. Normal quand on a un Nasrallah comme chef.

Saleh Issal

12 h 05, le 23 août 2016

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Commentaires (5)

  • Plus le Hezbollah perd de combattants, morts pour Bachar en Syrie, et plus ses dirigeants deviennent hargneux envers ceux qui les avaient avertis que sa participation dans les crimes en Syrie serait fatale pour lui-même et pour le Liban. Ne sachant plus comment justifier l'envoi de jeunes chiites servant de chair à canon au tandem Nasrallah-Bachar, les dirigeants du Hezbollah multiplient les meetings dans les villages du Sud pour accuser le mouvement du 14 mars de tous les maux émanant de la main-mise du hezbollah sur les institutions et le gouvernement. Soumis à wilayet El Fakih officiellement, il accuse le 14 de l'être à l'Arabie. A la tête de la corruption (port, AEROPORT, keptagon, médicaments....), il accuse les autres d'être des corrompus. Soumettant le liban à sa milice de tueurs et à ses chantages à l'assassinat et à ses coups d'état, il se vante d'être fort, donc d'être capable de diriger et d'imposer ses décisions. Et ce sont des miliciens comme Moussawi ou des autocrates comme Qaouk qui viennent nous donner des leçons de patriotisme et d'intégrité. Mentir et bluffer est devenu un mode de vie chez les dirigeants du Hezbollah. Normal quand on a un Nasrallah comme chef.

    Saleh Issal

    12 h 05, le 23 août 2016

  • Confiez sa farine au boulanger. ..

    FRIK-A-FRAK

    11 h 27, le 23 août 2016

  • PRIERE LIRE : DRAT 3AL BLAT... MERCI.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 54, le 23 août 2016

  • EXCUSEZ, MAIS BIL LEBNENI IL MCHABRAH ON APPELLE CA DRAT BAL BLAT... DES PAROLES VIDES ET CHIMERIQUES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 03, le 23 août 2016

  • personne ne lui a donné un mandat pour negocier au non du Liban. Toutes ces negociations sont nulles et non avenuea

    George Khoury

    09 h 10, le 23 août 2016

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