La Syrie a arrêté, faute de liquidités, de payer les compagnies Shell et Total pour leur production de pétrole dans le pays, a rapporté vendredi le Financial Times. Selon le quotidien des affaires, l'arrêt des paiements est une conséquence des sanctions imposées à Damas par l'Union européenne, qui ont eu un impact rapide sur les revenus du pays. Ces sanctions incluent notamment un embargo européen sur les importations et le négoce de pétrole syrien.
Contactées par l'AFP, aucune des deux majors pétrolières n'a souhaité commenté l'information.
Selon le cabinet spécialisé JBC Energy, les troubles en Syrie ont conduit à une baisse significative de la production pétrolière, qui a reculé de plus de 10% ces derniers mois pour descendre sous les 300.000 barils par jour.
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