Il n’y a pas qu’aux frontières israéliennes que des barrières de séparation sont érigées. Le week-end dernier, les organisateurs des Jeux Olympiques de Londres ont été forcés, rapporte l'agence de presse Reuters, de placer un grand paravent entre les équipes de judo israélienne et libanaise en raison du refus des athlètes libanais de s’entraîner à côté des Israéliens sur le tatami.
"Nous étions en plein entraînement lorsque deux athlètes libanais sont arrivés sur les lieux, a dit à Reuters le porte-parole du Comité olympique israélien, Nitzan Ferraro. Ils nous ont vu et sont immédiatement partis voir les organisateurs qui ont décidé de mettre une sorte de barrière entre nous. Les entraînements se sont poursuivis sans soucis et il n’y a eu aucune interaction entre les deux équipes".
"Ça nous est égal, a encore réagi M. Ferraro. Nous avons toujours séparé la politique du sport. (L'installation d'une barrière) ne nous pose donc aucun problème".
Contacté par Lorientlejour.com, Ezzat Kraytem, secrétaire général du Comité olympique libanais, présent à Londres, a catégoriquement démenti l'information, tout en se disant "surpris" de la polémique qui figurait e bonne place dans les médias britanniques. "Il n'y a rien eu de tout cela. La délégation libanaise n'a jamais demandé aux organisateurs des jeux d'installer une barrière pour la séparer de la délégation israélienne", a dit M. Kraytem. "(Karen Chammas) venait de finir son entraînement et s'apprêtait à quitter la salle au moment où la délégation israélienne de judo arrivait. Ils l'ont vu quitter les lieux et ont dû penser qu'elle voulait les éviter", a-t-il expliqué, assurant que les "athlètes libanais connaissent leur responsabilité" et qu'il n'y a eu "aucune confrontation" avec les Israéliens à Londres.
Interrogés par Reuters sur cet épisode, les organisateurs des J.O. ont expliqué que les barrières de séparation sont généralement utilisées pour empêcher les athlètes en compétition de copier les mouvements de leurs adversaires.
Les championnes de judo libanaise, Karen Chammas, et israélienne, Alice Schlesinger, seront toutes les deux en compétition ce mardi 31 juillet (dans la catégorie -63kg dames). Les judokas ne risquent de s’affronter sur le tatami que si elles parviennent toutes les deux en finale. Une éventualité "improbable", selon les organisateurs.
Les combats de judo se déroulent à l'ExCeL (Exhibition Center London), le plus grand site à accueillir les compétitions des J.O. de Londres, avec cinq pavillons différents pour sept sports au total.
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commentaires (8)
Dans les JEUX OLYMPIQUES, même Alexandre le Grand tendait la main à ses détracteurs et ennemis. C'était l'ESPRIT des JEUX OLYMPIQUES ! Que faisons-nous ? Nous sémons le FIEL et la HAINE dans l'esprit de nos sportifs ! Décadence ! Décadence ! quand tu t'empares et empoisonnes même les âmes...
SAKR LEBNAN
12 h 09, le 30 juillet 2012