Le « jailbreak » permet à l’utilisateur de personnaliser son téléphone en ajoutant des applis non autorisées par Apple.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le repos aura été de très courte durée pour Apple et ses techniciens. Tout juste une semaine après la publication de la mise à jour corrigeant une importante faille de sécurité dans son système d'exploitation, la version iOS 9.3.3 a subi un « jailbreak » par un groupe de hackers chinois.
Baptisé PPhelper, cet outil de débridage – jailbreak en anglais – de la dernière version d'iOS a été développé et publié par un groupe de pirates informatiques chinois appelé Pangu Team. Le blog spécialisé Redmond Pie a traduit et republié l'annonce du groupe il y a quelques semaines.
Chaque sortie d'une mise à jour où d'une nouvelle version est toujours l'occasion d'un jeu du chat et de la souris entre Apple et les hackers, dont le but est de pouvoir débrider iOS. Un débridage permet à l'utilisateur de personnaliser son téléphone en ajoutant des applis non autorisées dans iTunes par exemple. Une pratique qui pose évidemment de sérieux problèmes de sécurité, ce qui explique qu'Apple bloque ses téléphones. Et les hackers ont été particulièrement réactifs avec cette mise à jour.
Cependant, si le jailbreak peut être parfois assez simple à mettre en place, les hackers ont eu un peu plus de mal cette fois-ci. L'outil qu'ils proposent fonctionne, mais il reste très limité. En effet, il ne peut opérer que depuis Windows et débride uniquement les terminaux iOS en 64 bits. Et, pour l'instant, l'outil n'existe qu'en chinois, même s'il sera vraisemblablement très vite traduit.
Apple a l'habitude d'apporter des corrections assez rapidement, mais iOS 10 devant arriver en septembre, le patch de la faille exploitée pour ce jailbreak ne pourrait peut-être arriver qu'avec la nouvelle version d'iOS.
(Sources : rédaction et agences)