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Culture - Concert

Beirut Holidays se fait secouer par « Who Killed Bruce Lee »

Encore une prestation scénique aboutie, énergique et pleine de promesses du groupe préféré de la jeunesse rock libanaise.

Le groupe « Who Killed Bruce Lee » a atteint une maturité scénique impressionnante et l’osmose régnant entre les quatre membres saute aux yeux. Photo Wadih Chlink

Au milieu d'une programmation faite de beaucoup de belles comme Élissa, Nawal el-Zoghbi, Hélène Ségara ou encore Waël Kfoury, les organisateurs du Beirut Holidays Festival ont eu la bonne idée de programmer une bête, une bête de scène, ou plutôt quatre, les quatre musiciens surdoués de Who Killed Bruce Lee.

Alors que K.A.R.L finissait son concert d'ouverture, la salle se préparait à recevoir, à bras ouverts, la générosité de Wassim, Malek, Pascal et Hassib. Augmenté, pour ce concert, d'un cinquième larron – sous la forme d'un réfrigérateur de boisson énergétique, qui heureusement ne gênera en rien leurs évolutions scéniques – le groupe va livrer une prestation habituelle mais dont on ne se lassera jamais. Habitués des tournées monstres à travers l'Allemagne et d'autres pays arabes et européens, les membres de Who Killed (pour les intimes) vivent leur avant-scène en vieux routiers des concerts, recevant amis, fans, techniciens avec la gentillesse et les sourires qui les caractérisent. Donnant une atmosphère familiale à une scène immense, aux couloirs de bâtiments administratifs russes et à la climatisation alaskienne.

Il fallait vraiment que leurs titres soient interprétés comme ils l'ont fait pour réchauffer la salle et faire danser leurs fans. Tous leurs tubes y passent, repris en chœur aussi bien par des mères de famille en tenue hippie que par les hipsters barbus et tatoués que l'on voit partout. Who Killed a réussi à se bâtir une fan base sur laquelle il pourra compter et qui le suivra dans ses prochaines aventures musicales que l'on pressent pleines de succès. Car le groupe a atteint une maturité scénique impressionnante et, surtout, l'osmose régnant entre les quatre membres saute aux yeux. Ils jouent ensemble les yeux fermés mais les instruments connectés, le batteur tout en énergie phéromonale, le guitariste chanteur en charisme vocal et présence scénique, le clavier en coolitude et le bassiste en calme propre à ces musiciens si spéciaux. Les Franz Ferdinand libanais auront livré leurs quotas de « lalalala » et d'envolées arabes avec Wardé. C'est exactement ce que le public était venu chercher, et c'est exactement ce que tout le monde leur souhaite de faire pendant encore de longues années et partout dans le monde.

 

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