Le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, est revenu à la charge hier en réaffirmant que le Liban « ne sera pas un pays d'implantation ».
« Tout le monde sait pertinemment que le Liban ne peut admettre l'implantation des réfugiés pour la simple raison que sa structure démographique et économique ne peut l'habiliter à intégrer un autre peuple sur son sol », a ajouté le ministre précisant, une fois de plus, que « personne n'envisage cette possibilité ».
M. Derbas, qui se trouvait au Sommet arabe de Nouakchott, en Mauritanie aux côtés du Premier ministre, a indiqué que Tammam Salam a prononcé « un discours positif en proposant des solutions concrètes ».
Évoquant la question du retour des réfugiés en Syrie, M. Derbas a indiqué que l'idée de « prendre contact avec les autorités syriennes au sujet du dossier du retour des réfugiés chez eux provoquera un clivage au Liban ».
Le ministre a précisé à ce propos que « les zones de combat en Syrie sont aujourd'hui géographiquement limitées. Le Qalamoun, par exemple, est une région calme. Pourquoi les réfugiés n'y retourneraient-ils pas ? », s'est-il demandé.
Et de conclure : « Si le gouvernement syrien décide de définir un plan pour le retour des Syriens chez eux, nous lui faciliterons la tâche. »
Liban - Déplacés
Derbas : « Pourquoi les réfugiés syriens ne retournent pas au Qalamoun ? »
OLJ / le 28 juillet 2016 à 00h00
commentaires (3)
Si on décidait de les voir retourner au Qalamoun libéré par le hezb résistant demain par un consensus national , c'est pas les résistants qui s'y opposeraient ...alors qui s'y opposeraient ...??? évident mon cher Watson ...
FRIK-A-FRAK
13 h 53, le 28 juillet 2016