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Liban

Hariri, Mikati et Saydet el-Jabal condamnent l'attentat contre une église en France

L'attaque contre une église de Saint-Étienne-du-Rouvray, dans la banlieue de Rouen, revendiquée par le groupe État islamique n'a fait que quelques réactions auprès de la classe politique libanaise, outre celle, particulièrement virulente, de Walid Joumblatt (voir par ailleurs). Lors de cette attaque, un prêtre a été assassiné.
Le chef du courant du Futur, Saad Hariri, a condamné dans un tweet « les crimes terroristes qui ciblent la France et l'Europe, en particulier, et le monde entier en général ». « Nous sommes solidaires du peuple français et nous sommes dégoûtés de tous ceux qui commettent d'abominables crimes au nom de l'islam. Il n'y a pas pire que de tuer un prêtre dans son église », a-t-il martelé.
De son côté, l'ancien Premier ministre Nagib Mikati a estimé dans un tweet qu'il « n'y a aucune religion et aucun code humain qui cautionnent cette attaque contre un prêtre célébrant la messe avec ses paroissiens ».
Le bloc du Futur a pour sa part estimé qu'on « ne peut pas lutter contre le terrorisme par la force. Il faut traiter les causes qui ont mené à ce terrorisme, qu'elles soient politiques ou sociales. Traiter les causes devrait aller de pair avec les mesures de sécurité ». Il a condamné « le terrorisme et la violence aveugle qui frappent les villes du monde entier, le dernier acte en date étant celui qui a frappé la banlieue de Rouen ».
Le Rassemblement de Saydet el-Jabal a appelé, dans un communiqué, « toutes les instances musulmanes et arabes, par fidélité à leur message religieux, à prendre position et à condamner fermement l'attaque de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvay et cela dans le but de défendre l'humanité toute entière ». « Le terrorisme ne vaincra jamais car la volonté de vivre est de loin plus importante que la violence et le crime », souligne le texte. À Paris, Gérard Bapt, député PS et président du groupe d'amitié France-Syrie, s'est dit indigné devant le nouveau crime revendiqué par l'État islamique. « La cible était à nouveau, après Villejuif, une église et des chrétiens, ces "mécréants" pourchassés et massacrés aussi, avec les autres minorités religieuses, à Damas, Alep ou Kaboul. La sécurité intérieure passe par l'éradication des foyers jihadistes inspirant les crimes », a-t-il dit. « Le temps n'est-il pas venu pour les adversaires des jihadistes de coordonner leurs actions, en matière militaire comme de renseignement, pour plus d'efficacité et éviter les dégâts collatéraux pour les populations civiles ? » a-t-il demandé. « La priorité n'est pas un changement de régime à Damas, mais la défaite de tous nos ennemis terroristes qui tuent nos compatriotes », a-t-il souligné en conclusion.

L'attaque contre une église de Saint-Étienne-du-Rouvray, dans la banlieue de Rouen, revendiquée par le groupe État islamique n'a fait que quelques réactions auprès de la classe politique libanaise, outre celle, particulièrement virulente, de Walid Joumblatt (voir par ailleurs). Lors de cette attaque, un prêtre a été assassiné.Le chef du courant du Futur, Saad Hariri, a...

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