La réforme de la loi électorale au cœur d’une rencontre entre les ambassadeurs de l’UE et la commission ad hoc

La chef de la délégation de l'Union européenne au Liban, Christina Lassen, et les ambassadeurs des États membres de l'UE ont rencontré hier, à la bibliothèque du Parlement, le vice-président de la Chambre, Farid Makari, ainsi que les membres de la commission parlementaire ad hoc qui planchent sur la réforme de la loi électorale, parmi lesquels Georges Adwan, Abdellatif Zein, Robert Ghanem, Ahmad Fatfat, Ali Bazzi, Samy Gemayel, Ali Fayad et Alain Aoun. La visite avait pour objectif d'en savoir plus sur les travaux de la commission pour une éventuelle réforme du cadre législatif avant les élections législatives prévues en 2017.
Selon l'UE, les recommandations de la mission d'observation électorale de l'UE déployée lors des législatives de 2009 sont toujours pertinentes. En particulier sur certaines questions-clés telles que la nécessité de mettre en place des organes de contrôle sur les médias, le financement des campagnes, le besoin de mécanismes et de politiques visant à renforcer la représentation des femmes, les bulletins de vote officiels pré-imprimés et l'accessibilité des bureaux de vote.
Les diplomates ont souligné que l'UE et les États membres européens sont convaincus que le Liban est capable d'organiser des élections législatives dans les délais prévus.
De son côté, le vice-président du Parlement a fait part des efforts de la commission pour moderniser la loi électorale. « Nos efforts traduisent le souci d'une meilleure représentativité de toutes les composantes libanaises », a-t-il dit. Et d'ajouter que « toutes les forces politiques sont d'accord sur les grandes lignes, mais point sur leur concrétisation ».