Avant Veyron, avant Chiron, avant les hyperhybrides, une seule voiture dominait la planète, un phénomène qui attendait sans efforts au-delà des 380 km/h, alors que la première dauphine se tuait à atteindre les 350 km/h.
Entre 1994 et 1998, un seul nom battait dans le cœur des fanatiques de l'automobile. Détrônant la Ferrari F40, la McLaren F1 affichait des performances encore non vues dans les sciences-fictions les plus fantastiques. Son apparence époustouflait les enfants et son prix de 815 000 dollars éblouissait même les millionnaires de l'époque. Dans ce temps, les voitures n'étaient pas habituées à avoir plus de cinq chiffres sur leur étiquette. Cela dit, Mr. Bean, qui était un des rares et fiers élus, a revendu sa McLaren F1 pour la jolie somme de 14 millions de dollars.
Mais on ne s'attend à rien de moins d'un véhicule avec un tel pedigree. Il est facile de donner toutes les spécifications de cette voiture aujourd'hui, mais on ne pouvait pas voir ses performances sur Google lors de sa production, vu que la plateforme la plus reconnue au monde était toujours à quatre ans de sa naissance.
Cette voiture avait un cœur plaqué or, littéralement, lâchant 630 équidés de 12 cylindres naturellement explosifs. 100 km/h dans la version ultime étaient atteints en moins de trois secondes.
Cette voiture, baptisée F1, était bel et bien à la hauteur de son nom. Elle accumulait toutes les technologies décelables dans la collaboration McLaren/Honda, une des meilleures voitures de tous les temps. C'est aussi durant cette période que Mika Hakkinen a réussi à dérober deux titres de champion au pilote le plus prolifique de l'histoire de ce sport.
Depuis, la poussée de McLaren est fulgurante : quatre nouveaux modèles, trois versions cabriolet et une addition de 15 de plus d'ici à 2020, dont un plus important que les autres. En effet, il y a quelques jours, la marque au boomerang orange annonçait que la McLaren P1 n'était pas le fils prodige de la formidable F1, et que tout le monde allait être béni par le retour du roi de la route, avec un hommage dû en 2018.
Les indices de ce futur véhicule révèlent bien de bonnes choses, comme le retour de la configuration à trois sièges et une cavalcade de 700 chevaux pur-sang (non hybridés). Tout le monde est impatient. Rendez-vous dans deux ans...
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